Une « intervention humaine » dans la mort d’Émile? Lettres, auditions: comment les enquêteurs poursuivent les investigations
Depuis plusieurs semaines, l’énigme entourant la disparition du jeune Émile Soleil dans le hameau du Haut-Vernet, en Alpes-de-Haute-Provence, suscite l’inquiétude des autorités.
Selon les gendarmes et les magistrats impliqués, ainsi que les parties civiles, il devient de plus en plus évident que le garçon n’a pas disparu de son plein gré.
Forte probabilité d’une implication extérieure
La disparition d’Émile Soleil est enveloppée de mystère, mais une source au cœur de l’enquête confie à BFM DICI que l’hypothèse d’une intervention humaine est désormais « fort probable ». Cette affirmation vient après la découverte, près d’un an après sa disparition, des ossements de l’enfant dans une clairière proche de Vernet.
Éléments clés de l’enquête
L’effort d’enquête est soutenu par une équipe dédiée de la Section de recherches (SR) de Marseille, avec l’appui des gendarmeries locales de Digne-les-Bains et de Forcalquier. Leurs travaux s’appuient sur des expertises biologiques et médico-légales de pointe, réalisées tant par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale que par des laboratoires privés, dont celui du professeur Christian Doutremepuich à Bordeaux. Notamment, ces analyses ont permis d’isoler un ADN étranger parmi les prélèvements effectués, ajoutant un élément crucial à l’enquête.
Piste intrigante parmi les courriers
L’analyse minutieuse de la correspondance reçue, souvent anonyme, occupe également une place prépondérante dans les investigations. Un morceau de papier reçu fin février a particulièrement attiré l’attention des enquêteurs, les incitant à poursuivre des vérifications dans les régions de Tours et de Paris. Bien que ces actions n’aient pas été officiellement confirmées, elles témoignent de la rigueur avec laquelle chaque indice est examiné.