Sur le plateau de BFM TV, le 24 mars 2025, un échange tendu a eu lieu entre Apolline de Malherbe et Jordan Bardella, président du Rassemblement National.

La journaliste a directement abordé les accusations d’antisémitisme historiquement associées au parti, provoquant un moment de malaise évident.

Confrontation sur l’antisémitisme

Apolline de Malherbe n’a pas hésité à rappeler le passé controversé de Jean-Marie Le Pen, fondateur du parti, et les difficultés qu’a eues Jordan Bardella à reconnaître publiquement son antisémitisme. « Certes vous avez changé de nom mais ça reste le parti de Jean-Marie Le Pen… Reconnaissez qu’il y avait un malaise, » a-t-elle insisté, mettant Bardella dans une position délicate.

La défense de Bardella

Face aux accusations, Jordan Bardella a tenté de se distancier des propos de son prédécesseur tout en affirmant sa loyauté envers la famille Le Pen. Il a également retourné l’accusation d’antisémitisme vers d’autres partis politiques, notamment La France Insoumise, qu’il accuse de nourrir un climat antisémite à l’Assemblée nationale. « Je n’ai aucun malaise. Mon malaise vient des Insoumis à l’Assemblée nationale, » a-t-il répliqué, cherchant à rediriger le débat.

Une position controversée

Jordan Bardella a également exprimé sa volonté de se rendre en Israël pour affirmer son engagement contre l’antisémitisme et le terrorisme, marquant un effort pour repositionner son parti sur la scène internationale comme un acteur crédible dans la lutte contre ces fléaux. « Nous apparaissons aujourd’hui comme un partenaire potentiel dans la lutte contre le terrorisme, » a-t-il affirmé, tentant de redorer le blason du Rassemblement National au-delà des frontières françaises.