Procès Gérard Depardieu : « Je vais te… », cette phrase très crue hurlée par son avocat qui résonne en plein tribunal
C’est en ce lundi 24 mars que s’ouvre à Paris le procès de Gérard Depardieu, confronté à des accusations graves d’agressions sexuelles et de harcèlement.
L’acteur célèbre, âgé de 76 ans, est mis en cause par deux femmes pour des faits survenus lors du tournage du film « Les volets verts » en 2021. Il risque jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Les médias, dont TF1 Info, couvrent minutieusement les débats, soulignant la tension palpable au sein du tribunal correctionnel de Paris.
Un procès sous haute tension
La tension est montée d’un cran lorsque Me Assous, l’avocat de Depardieu, a crié des propos choquants en pleine audience pour contester le témoignage d’Amélie, une des plaignantes. Selon elle, Depardieu aurait tenu des propos dégradants pendant le tournage. L’avocat s’est exclamé à haute voix pour remettre en question l’absence de témoins corroborant les dires de la plaignante, suscitant une atmosphère de malaise dans la salle.
Des témoignages divergents
Le premier témoin, un ancien garde du corps de l’acteur, a semé le doute en niant avoir été au service de Depardieu à l’époque des faits. Cette contradiction ajoute une couche de complexité au procès, où chaque détail peut peser lourd. La défense de Depardieu semble se concentrer sur l’incohérence des témoignages et l’absence de preuves matérielles pour appuyer les accusations.
Des antécédents inquiétants
Ce procès n’est que le sommet de l’iceberg, car Depardieu a été accusé par une vingtaine de femmes ces dernières années. Bien que plusieurs affaires aient été classées pour cause de prescription, le cas de Charlotte Arnould, qui a porté plainte en 2018, a ouvert la voie à de nouvelles révélations. Ces accusations multiples peignent un tableau sombre de comportements présumés récurrents chez l’acteur, augmentant ainsi les enjeux de ce procès.
