Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, La France insoumise est scrutée pour ses positions sur l’antisémitisme, perçues comme ambiguës par plusieurs analystes.

Une enquête Ifop de 2024 pour l’AJC, Fondapol et Le Point révèle que 92% des Juifs français pensent que le parti exacerbe les tensions antisémites. Cette image est encore ternie par les récentes déclarations de Sébastien Delogu, qui a suscité une nouvelle controverse avec un lapsus malheureux lors d’un échange à l’Assemblée nationale.

Contexte tendu pour La France insoumise

La France insoumise se retrouve régulièrement au cœur de polémiques liées à des déclarations de ses membres sur l’antisémitisme. L’affaire la plus récente implique Sébastien Delogu, député de Marseille, qui, en tentant de répondre à des accusations de Manuel Valls sur l’origine de l’antisémitisme, a malencontreusement évoqué un lien familial inexistant avec des actes historiquement graves. Ce faux pas a été largement relayé et critiqué, ajoutant à la série de controverses autour du parti.

Sébastien Delogu, une figure controversée

Sébastien Delogu n’en est pas à sa première polémique. Connu pour ses interventions provocatrices, il a déjà été au centre de plusieurs débats houleux. Notamment, il avait violemment interpellé Aurore Bergé, lui prédisant un avenir sombre, et avait été suspendu pour avoir brandi un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale, geste interprété par certains comme un soutien aux mouvements anti-israéliens.

Des démêlés judiciaires en complément de la controverse politique

En parallèle des débats politiques, Sébastien Delogu a aussi été récemment condamné pour violences aggravées contre du personnel de l’Éducation nationale, lui coûtant une amende de 5 000 euros. Cette condamnation judiciaire s’ajoute à son portrait déjà complexe et controversé, renforçant les défis pour La France insoumise de se distancier des actions et propos de certains de ses membres les plus visibles.