Fraîchement séparé, Laurent Ruquier assume sa solitude avec tendresse, humour et franchise. Loin d’être abattu, l’animateur emblématique ouvre une nouvelle page de sa vie, entre projets professionnels multiples et regards doux-amers sur les amours passés. Et qui sait, peut-être une future histoire à écrire ?

À 61 ans, Laurent Ruquier se retrouve célibataire, et ne s’en cache pas. Dans un entretien accordé au magazine Têtu, l’animateur a surpris en confiant, le sourire en coin : « Je suis sur le marché. » Une déclaration teintée d’autodérision, mais sincère. Après plusieurs années de relation avec Hugo Manos, le couple a officiellement mis fin à son histoire en mars 2025. Une rupture annoncée sobrement par l’influenceur sur les réseaux sociaux : « C’est la vie, c’est comme ça. » Si Ruquier aurait préféré une discrétion plus classique, il accepte les codes d’une génération connectée qu’il ne partage pas toujours.

Une rupture discrète, un lien exposé

Dans ses confidences, Laurent Ruquier admet avoir vécu l’exposition médiatique de sa relation avec retenue. « Ce n’était pas mon choix d’exposer notre histoire », glisse-t-il, évoquant les différences générationnelles. Hugo Manos, 37 ans, a évolué dans une sphère où Instagram et transparence s’entrelacent. Mais Ruquier, homme pudique derrière ses vannes, préfère garder ses sentiments à l’abri des projecteurs. Malgré cela, un cliché récent aux côtés du DJ marocain Tim Zouari a attisé la curiosité, sans qu’aucune romance ne soit confirmée.

Le travail, remède au vide amoureux

Côté pro, Ruquier ne se laisse pas rattraper par la mélancolie. Toujours en mouvement, il s’apprête à lancer une nouvelle émission hebdomadaire, Chez Ruquier, sur la chaîne T18 dès la rentrée. En parallèle, il conserve sa place d’enquêteur sur Mask Singer aux côtés de Chantal Ladesou, Kev Adams et Michaël Youn. Et bien sûr, il reste l’indéboulonnable capitaine des Grosses Têtes sur RTL. Même ses revers – comme l’échec de son passage sur BFM TV – sont abordés avec philosophie : « C’était un échec, oui, mais j’ai essayé. »

Complexes et autodérision

Si l’homme de médias paraît sûr de lui, l’homme tout court confesse une fragilité persistante. « Je ne suis pas un bon séducteur », dit-il en toute transparence. Il estime devoir sa séduction à sa parole, son humour. Mais avoue souvent douter de plaire. « Je suis peut-être sur le marché, mais je ne suis pas frais sur le marché ! », plaisante-t-il, en écho à ses insécurités d’adolescent jamais vraiment dissipées. Une lucidité touchante, que l’on retrouve dans son regard mélancolique porté sur les amours perdus.

Parfums d’hier, espoirs de demain

Dans une parenthèse poétique, Ruquier évoque un parfum offert par un ancien compagnon, dont l’odeur continue de le bouleverser. « J’aimerais y revenir ! Au fiancé aussi, d’ailleurs… », glisse-t-il, mi-nostalgique, mi-rêveur. Ce mélange d’ironie douce et de sincérité brutale dessine un portrait rare : celui d’un homme célèbre, mais profondément humain, entre souvenirs tenaces et désirs d’avenir.

L’appel du cœur… et des prétendants

S’il reste discret, Laurent Ruquier ne ferme pas la porte à l’amour, bien au contraire. Avec son humour légendaire, il lance un clin d’œil assumé aux lecteurs : « Si vous avez des prétendants pour moi, il faut me les présenter ! » Une main tendue, sans précipitation, mais avec une tendresse évidente pour la compagnie et l’imprévu.

Alors que l’automne télévisuel approche, Ruquier s’apprête à revenir là où il excelle : à l’écran, au micro, et peut-être aussi dans un cœur à reconquérir. Entre rires, confidences et espoirs, il n’a pas fini de nous étonner.