La tension monte entre la France et les États-Unis à la suite des déclarations de l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann concernant la Statue de la Liberté.

En réponse, la Maison Blanche, par la voix de sa porte-parole Karoline Leavitt, a fait des remarques piquantes ce lundi 17 mars. Face aux demandes de Raphaël Glucksmann de retourner la Statue de la Liberté à la France, la porte-parole Karoline Leavitt a rétorqué que « c’est grâce aux États-Unis que les Français ne parlent pas allemand aujourd’hui », faisant allusion à l’intervention américaine lors des guerres mondiales. Elle a également qualifié Glucksmann de « politicien français de seconde zone », suggérant que les Français « devraient être reconnaissants envers notre grand pays ».

Glucksmann et la Statue de la Liberté

Raphaël Glucksmann a critiqué les États-Unis pour ce qu’il perçoit comme une trahison des idéaux de liberté, en déclarant lors d’un meeting à Paris que les Américains avaient « basculé du côté des tyrans ». « Rendez-nous la statue de la Liberté, » a-t-il exigé, rappelant que ce monument, créé par les Français Auguste Bartholdi et Gustave Eiffel et offert en 1886, symbolise l’amitié franco-américaine.

Un Appel à l’Innovation et à la Résistance

Dans une critique plus large de la politique américaine, Glucksmann a également abordé le désengagement des États-Unis en matière de recherche scientifique. « Si vous voulez virer vos meilleurs chercheurs… nous allons les accueillir, » a-t-il affirmé, positionnant la France comme un refuge pour les esprits libres et innovants. L’eurodéputé a aussi dénoncé le soutien à Donald Trump et Elon Musk dans son pays, appelant à une « résistance démocrate ».