Léa Salamé, journaliste et présentatrice émérite de la télévision et de la radio française, n’avait pas initialement envisagé une carrière dans le journalisme.

Avec des racines académiques en droit et en sciences politiques, enrichies par une expérience internationale, son parcours prend un tournant décisif lorsqu’elle intègre le monde médiatique, poussée par des circonstances familiales et des opportunités professionnelles inattendues.

Des débuts marqués par le drame et l’opportunité

Initialement formée en droit à l’Université Panthéon-Assas, Léa Salamé poursuit ses études à Sciences Po Paris, promotion 2002. Elle complète son parcours par une année à l’Université de New York, période durant laquelle elle est tragiquement affectée par les attentats du 11 septembre. Ce choc majeur contribue à redéfinir ses aspirations professionnelles.

Une entrée en journalisme sous influence

De retour en France, Léa bénéficie de l’influence de son père, ancien ministre libanais de la Culture et politologue renommé, pour décrocher un stage chez LCP / Public Sénat grâce à ses connexions avec Jean-Pierre Elkabbach. Cette opportunité marque le début de son ascension dans le monde du journalisme, un domaine où elle va rapidement faire ses preuves.

Affirmation sur les plateaux de télévision

Son passage remarqué dans des chaînes d’info en continu comme France 24 et I>Télé prépare le terrain pour sa future présence dans l’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier. C’est là que Léa Salamé se distingue comme une chroniqueuse pugnace, capable de naviguer avec aisance entre les débats politiques et les sujets de société.

Évoluant bien au-delà de ses premiers rôles, Léa prend les rênes de « Quelle époque ! », émission qu’elle anime sur France 2, tout en continuant de contribuer à France Inter. Sa capacité à aborder des sujets complexes avec finesse s’affirme lorsqu’elle discute ouvertement de sujets intimes, comme la maternité, en réponse aux confidences de ses invités, telle que l’actrice Golshifteh Farahani.