“Il joue le rôle du…” : Marine Tondelier n’y va pas par quatre chemins avec Cyril Hanouna au risque de le faire vriller
Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts, n’a pas mâché ses mots lors de son passage dans l’émission « Dimanche en politique » sur France 3, le 23 mars 2025.
Elle a directement visé Cyril Hanouna, l’ancien animateur de TPMP, l’accusant d’être partiellement responsable de la libération de la parole raciste en France.
Des accusations sévères contre Hanouna
Marine Tondelier a exprimé ses vives critiques à l’égard de Cyril Hanouna, qu’elle décrit comme un « bouffon » du groupe Bolloré, divertissant le public avec des propos sans substance. Elle reproche à l’animateur d’avoir donné une plateforme à des figures de l’extrême droite, leur offrant une visibilité inappropriée à la télévision. Pour elle, ces actions ne sont pas seulement irresponsables, mais aussi dangereuses, car elles normalisent des idéologies extrémistes.
Le rôle des médias dans la propagation d’idéologies
L’intervention de Tondelier ne se limite pas à critiquer Hanouna ; elle s’étend au groupe Bolloré dans son ensemble, accusé de favoriser la montée du racisme à travers ses chaînes et publications. Elle souligne une forme de « somnambulisme collectif » où la société pourrait, selon elle, se réveiller trop tard face aux dangers de ces idéologies. La politicienne évoque également la manière dont certains médias peuvent influencer le traitement des nouvelles, particulièrement les incidents raciaux, qui ne reçoivent pas l’attention médiatique nécessaire.
Des exemples poignants
Elle cite des cas spécifiques comme celui d’un syndicaliste assassiné en Corse, ignoré par les médias, et celui de Djamel Bendjaballah, tué par un membre des brigades patriotes du Nord, un crime que la justice n’a pas qualifié de raciste. Ces exemples illustrent ses inquiétudes quant à la façon dont certains crimes sont minimisés ou ignorés, en particulier lorsqu’ils touchent des communautés marginalisées.