Décès d’Emile : son co*ps conservé dans la jardinière ? Les analyses tombent et sont catégoriques
L’affaire du petit Émile, disparu en juillet 2023, continue de captiver l’attention publique.
Ce jeudi 27 mars, lors d’une conférence de presse, Jean-Luc Blachon, procureur de la République à Aix-en-Provence, a fait le point sur les dernières avancées de l’enquête. Malgré la libération des membres de la famille du garçonnet, certaines découvertes scientifiques confirment désormais la piste criminelle de ce tragique événement.
Point sur les analyses récentes
Le procureur a confirmé que les analyses d’une jardinière, saisie en mars dernier, n’ont pas apporté de nouveaux indices permettant de faire avancer l’enquête. Cette piste, qui envisageait que le corps d’Émile ait été caché ou même conservé dans ce récipient, a donc été écartée suite à l’absence de traces de sang ou d’autres éléments pertinents.
Confirmation de la piste criminelle
Cependant, d’autres examens ont été plus concluants. Notamment, l’analyse du crâne du jeune Émile, découvert en mars 2024 sur un sentier de randonnée, a révélé des signes de traumatismes faciaux violents. Ces blessures confirment que la mort de l’enfant était le résultat d’actes violents. De plus, il a été établi que les vêtements et les ossements de l’enfant avaient été déplacés après sa mort. Le procureur a précisé que le corps de l’enfant ne s’était pas décomposé à l’intérieur de ses vêtements, indiquant ainsi que le crâne et les vêtements avaient été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte.
Suite des investigations
Armés de ces nouvelles informations, les enquêteurs de la section de recherches de Marseille poursuivent leurs efforts pour élucider les circonstances de la mort d’Émile. Cette confirmation de la piste criminelle redouble l’urgence de résoudre cette affaire et de répondre aux nombreuses questions qui demeurent autour de ce douloureux dossier.