Le 26 février dernier, une tragédie a frappé lorsque Gene Hackman et sa femme Betsy Arakawa ont été retrouvés morts à leur domicile de Santa Fe, au Nouveau-Mexique.

L’analyse post-mortem a révélé des circonstances particulièrement poignantes autour de leur décès. Betsy Arakawa, atteinte d’un hantavirus, a succombé quelques jours avant son mari, sans que celui-ci, souffrant de la maladie d’Alzheimer, ne s’en rende compte. Gene Hackman, resté seul pendant plusieurs jours, est décédé d’une crise cardiaque peu après.

Une tragédie double et des révélations surprenantes

Le couple, qui partageait sa vie depuis trois décennies, a laissé derrière eux non seulement un héritage personnel touchant mais aussi une fortune considérable estimée à 80 millions de dollars. Selon les dispositions testamentaires établies par Hackman en 1995 et mises à jour pour la dernière fois en 2005, toute sa succession était destinée à sa femme. Cependant, avec le décès de Betsy Arakawa survenu sept jours avant celui de son mari, la succession prend un tournant complexe.

Les implications légales de leur succession

Les lois sur la succession par défaut pourraient désormais favoriser les enfants de Gene Hackman, issus d’une précédente union. Selon l’avocat californien Tre Lovell, cité par la BBC, la succession devrait être réglée selon les lois de l’intestat, rendant les enfants de Hackman les bénéficiaires légaux. Cette situation pourrait potentiellement ouvrir une porte à une bataille juridique, étant donné l’absence d’autres bénéficiaires désignés dans le testament.

Une clause testamentaire particulière

Une clause additionnelle dans le testament de Betsy Arakawa stipule que si les deux époux décédaient à moins de 90 jours d’intervalle, l’héritage serait entièrement reversé à des œuvres caritatives. Cette disposition soulève des questions sur la destination finale de la fortune du couple, surtout en considérant que Betsy est décédée avant la période spécifiée.