Pour les athlètes qui se sont distingués lors des Jeux Olympiques de Paris, les médailles représentent non seulement un triomphe personnel mais également un précieux souvenir.

Cependant, certains de ces trophées ont rapidement montré des signes de dégradation, soulevant des questions sur leur qualité.

Peu après les compétitions, deux nageurs français, dont Yohann Ndoye-Brouard, médaillé de bronze au relais 4×100 mètres 4 nages masculin, ont révélé sur les réseaux sociaux l’état dégradé de leurs médailles.

Les images partagées montrent des surfaces endommagées, évoquant l’aspect d’une « peau de crocodile » selon Clément Secchi, son coéquipier.

Ces médailles, bien que récentes, semblent porter les marques du temps comme si elles dataient de plusieurs décennies.

Comparaison avec les éditions précédentes

Cette situation a incité à des comparaisons avec les médailles des jeux précédents, notamment celles de Tokyo 2020, réputées pour leur qualité supérieure.

Les critiques ne se limitent pas aux participants français; l’Américain Nyjah Huston, médaillé de bronze en skateboard street, a également commenté la dégradation rapide de sa médaille après une utilisation normale.

Cette différence de qualité entre les éditions soulève des interrogations sur les matériaux utilisés et le processus de fabrication.

Réponse des organisateurs

Face à ces préoccupations, la Monnaie de Paris et le comité d’organisation des JO 2024 ont réagi promptement. Ils ont invité les athlètes affectés à signaler les problèmes pour permettre un remplacement rapide des médailles endommagées.

Le comité a réaffirmé l’importance de ces récompenses et s’est engagé à remplacer systématiquement les médailles abîmées, garantissant ainsi que chaque athlète puisse conserver un souvenir intact de ses réalisations.