Caricature d’Hanouna : « Cela suffit de nous salir de cette manière », s’énerve Mathilde Panot
La polémique autour de la caricature de Cyril Hanouna continue de secouer La France insoumise.
Malgré le retrait rapide du visuel controversé, les dirigeants du parti sont confrontés à des accusations répétées qu’ils jugent injustes et destinées à ternir leur image.
La réaction de La France insoumise
Face à la critique constante, Mathilde Panot, cheffe des députés de La France insoumise, a exprimé sur RTL le sentiment d’être injustement ciblée par une campagne médiatique qui, selon elle, vise à salir le parti. Elle a rappelé que l’erreur avait été reconnue et que le visuel avait été retiré, soulignant l’engagement antiraciste de leur base électorale, y compris envers les communautés juives.
La défense du parti face aux accusations
Lors d’une apparition sur France 2, Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a également critiqué ce qu’il perçoit comme un double standard dans le traitement médiatique de l’affaire. Il a mis en avant la réussite de la récente manifestation contre le racisme et l’extrême droite, arguant que les critiques visent à dénigrer le succès de cet événement.
La nuance apportée par Manuel Bompard
Bompard a précisé que la condamnation du parti n’était pas fondée sur des accusations d’antisémitisme mais plutôt sur une atteinte au droit à l’image de l’animateur. Il a fermement rejeté toute connotation antisémite du visuel, position appuyée par son appel contre la décision de justice.
Mélenchon et la réaction du PS
Jean-Luc Mélenchon, pour sa part, n’a pas fait de mea culpa, critiquant vivement les médias pour leur gestion de l’affaire. Cette position a été qualifiée d’« aberrante » par Olivier Faure, le patron du PS, qui a exprimé son désarroi face à ce qu’il considère comme une méconnaissance des implications de l’antisémitisme par Mélenchon, malgré sa familiarité avec ses codes et son iconographie.