Affaire Grégory: les expertises complémentaires n’ont pas donné « d’éléments significatifs »
Plus de quatre décennies après le tragique assassinat du petit Grégory Villemin, les récentes expertises ordonnées n’ont malheureusement pas permis de progresser significativement dans l’enquête.
Ce 26 mars, le parquet général de Dijon a révélé que les efforts déployés depuis l’anniversaire des faits en octobre 2024 n’ont pas abouti à des découvertes majeures. Cet article explore les dernières tentatives pour résoudre ce mystère qui continue de hanter la justice française et la famille Villemin.
Point sur les Nouvelles Expertises
Le procureur général à Dijon, Philippe Astruc, a confirmé que les techniques scientifiques avancées et les procédures suivies récemment n’ont pas été concluantes. Malgré l’absence de nouveaux indices probants, les autorités judiciaires maintiennent l’enquête ouverte, sous la supervision du président de la chambre de l’instruction de Dijon. Cette persévérance reflète l’engagement continu à chercher la vérité, même après tant d’années.
Réactions de la Famille Villemin
La famille Villemin, toujours touchée par cette affaire non résolue, garde espoir en la justice. François Saint-Pierre, avocat des époux Villemin, exprime leur confiance renouvelée dans les mécanismes judiciaires, malgré les récents résultats décevants des investigations.
Analyses d’ADN et Autres Pistes Scientifiques
En 2024, des analyses d’ADN ont été réalisées sur divers objets associés à l’affaire, notamment les cordelettes utilisées pour lier Grégory, son anorak, et des courriers du mystérieux « corbeau ». Ces analyses ont été effectuées dans l’espoir de trouver des correspondances avec des profils génétiques connus ou d’autres éléments du dossier. Par ailleurs, une étude de la « biométrie vocale » a également été envisagée pour comparer les enregistrements des appels du corbeau avec d’autres voix de l’époque.
Contexte Historique de l’Affaire
Grégory Villemin, retrouvé mort en 1984, reste l’une des affaires non résolues les plus médiatisées de France. Initialement, l’enquête s’était orientée vers Bernard Laroche, un proche de la famille, rapidement inculpé puis libéré et finalement tué par Jean-Marie Villemin. Le focus s’était ensuite déplacé vers le corbeau, qui avait harcelé la famille Villemin avec des lettres et appels anonymes.