Plusieurs mois après la disparition tragique du petit Émile dans le hameau du Haut-Vernet, les enquêteurs de la « cellule Émile » ont effectué un retour notable sur les lieux ce jeudi 13 mars.

Cette opération, conduite par la section de recherches de Marseille, s’inscrit dans une série d’investigations minutieuses pour élucider les circonstances de cette affaire qui continue de troubler les Alpes-de-Haute-Provence.

Retour sur les lieux du drame

Le hameau du Haut-Vernet, déjà ébranlé par la disparition d’Émile le 8 juillet 2023 et la découverte macabre de ses ossements le 30 mars 2024, a vu débarquer de nouveau les forces de l’ordre. Les enquêteurs ont concentré leurs recherches autour d’une jardinière imposante située près de la chapelle locale, emportant avec eux ce gros bac en bois pour des analyses plus approfondies.

Une jardinière au centre des attentions

Selon des témoins locaux, cette jardinière, utilisée initialement pour empêcher le stationnement des véhicules près de la chapelle, pourrait receler des indices cruciaux. Les enquêteurs ont pris soin de retirer le rosier qu’elle contenait, ajoutant à l’intrigue sur la nature des preuves qu’ils espèrent y trouver.

Accès à la chapelle et enquêtes approfondies

La chapelle du Haut-Vernet, accessible uniquement avec deux clés spécifiques, a également été explorée par les enquêteurs. Ils ont récupéré le trousseau auprès d’un adjoint local, permettant un accès complet à l’édifice pour poursuivre leurs investigations en soirée.

Confirmation officielle et suite des opérations

Jean-Luc Blanchon, procureur de la République d’Aix-en-Provence, a confirmé le déplacement des enquêteurs, soulignant que l’affaire n’avait pas encore conduit à des gardes à vue. Les obsèques du petit Émile ont eu lieu récemment, le 8 février 2025, dans la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.

Hypothèse d’une implication humaine

Les autorités semblent désormais convaincues que la disparition d’Émile n’a pas été un accident isolé. Une source proche de l’enquête a révélé que l’intervention d’un tiers était « fort probable », ouvrant la voie à des hypothèses d’actes volontaires ou involontaires contre l’enfant.

Auditions et témoignages cruciaux

Dans le cadre de cette enquête complexe, des auditions libres se tiendront encore cette semaine. Les gendarmes, premiers intervenants au moment de la disparition, sont appelés à partager leurs observations et ce qu’ils ont entendu ce jour fatidique, chaque détail étant consigné avec précision pour aider à faire la lumière sur cette affaire sombre et énigmatique.

L’attention reste rivée sur le Haut-Vernet alors que la communauté locale et les observateurs de toute la France attendent des réponses dans l’affaire du petit Émile, espérant que la justice pourra éclaircir ce mystère et offrir une résolution à cette tragédie déchirante.