À 57 ans, Karine Le Marchand interrogée sur sa vie amoureuse, répond sans détour : « Je ne crois pas que… »
Animatrice incontournable du paysage télévisuel, Karine Le Marchand étonne autant qu’elle captive lorsqu’elle évoque sa vie privée. Connue pour aider les agriculteurs à trouver l’amour dans L’Amour est dans le pré, elle adopte pour elle-même une posture bien plus lucide : fini les contes de fées, place au réalisme et à la prudence.
Interrogée par Lou Média, Karine Le Marchand reconnaît avoir vécu de belles histoires et reçu de véritables preuves d’amour. La plus marquante reste la naissance de sa fille, qu’elle considère comme “le plus beau geste d’amour”. Mais derrière ce constat, l’animatrice confie un parcours sentimental jalonné de relations décevantes. Tromperies, mensonges, doubles vies : autant de blessures qui l’ont rendue plus méfiante, voire, selon ses mots, “hyper paranoïaque” à l’idée de retomber sur un homme toxique.
L’âme sœur ? Un mythe balayé d’un revers de main
Contrairement à l’image romantique qu’elle véhicule à travers son émission, Karine Le Marchand refuse de croire au destin amoureux. “L’âme sœur, c’est du bullshit, ça vient des contes de fées”, tranche-t-elle. Pour elle, un couple solide repose d’abord sur des valeurs communes et un projet partagé, mais aussi sur un engagement constant pour durer. L’idée qu’une rencontre parfaite suffirait à garantir le bonheur ne fait, selon elle, qu’induire en erreur.
Une indépendance qui peut effrayer
Célibataire assumée, l’animatrice ne se dit pas malheureuse. “La solitude ne me déplaît pas”, assure-t-elle, tout en précisant qu’elle n’exclut pas une nouvelle relation… mais pas à n’importe quel prix. Elle admet aussi que son statut – femme indépendante, connue et financièrement autonome – peut intimider certains hommes. Un constat qu’elle énonce sans amertume mais avec une lucidité teintée d’expérience.
Transformer ses désillusions en projet concret
Loin de se laisser enfermer par ses déceptions, Karine Le Marchand en a tiré une initiative originale : la création d’une agence matrimoniale 2.0, dans son domaine des Belles Âmes. Une alternative aux applications de rencontre classiques, qu’elle juge déshumanisées. Avec ce projet, elle entend offrir une autre manière de croire à l’amour, moins idéalisée mais plus authentique.
Entre romantisme brisé et foi en l’avenir
À 57 ans, Karine Le Marchand ne se voile pas la face : l’amour n’est pas un long fleuve tranquille, mais un défi permanent. Elle continue pourtant de croire en la possibilité de belles rencontres, à condition de bannir les illusions et d’accepter la complexité des relations humaines. Derrière son franc-parler, c’est une vision moderne et réaliste de l’amour qu’elle défend, bien loin des paillettes de la télévision.