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Villa mythique, millions en jeu… ce choix radical de Brigitte Bardot surprend encore…

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Jusqu’à son dernier souffle, Brigitte Bardot aura vécu en cohérence avec ses convictions. L’ancienne icône du cinéma français a consacré une part considérable de sa notoriété, de son patrimoine et de son énergie à la défense des animaux.

Une œuvre militante structurée autour de sa fondation, à laquelle elle a tout donné, au sens le plus littéral. Depuis l’annonce de la mort de Brigitte Bardot le dimanche 28 décembre, les hommages se sont multipliés, venus aussi bien du monde du cinéma que de ses admirateurs de longue date. La Fondation Brigitte Bardot, qu’elle avait elle-même créée, a salué la mémoire de sa fondatrice en affirmant vouloir poursuivre son action « plus que jamais ». Selon l’organisation, son héritage demeure vivant à travers des actions menées avec la même fidélité à ses idéaux, centrés sur la protection des animaux.

Une rupture radicale avec le cinéma au profit du militantisme

Après avoir mis un terme définitif à sa carrière cinématographique en 1973, Brigitte Bardot a opéré un tournant de vie sans équivalent, consacrant les décennies suivantes presque exclusivement à la cause animale. En 1986, elle fonde la Fondation qui porte son nom, s’appuyant sur sa célébrité internationale pour alerter, mobiliser et financer des actions concrètes. Elle y a investi son nom, son temps et l’essentiel de ses ressources, faisant de cette structure le cœur de son engagement.

À ce jour, aucune estimation précise de la fortune globale de “BB” n’existe, son fils unique Nicolas-Jacques Charrier étant son seul héritier légal. Une certitude demeure toutefois : une part significative de ses biens a été volontairement consacrée à la défense des animaux. Pour lancer sa fondation, l’actrice a organisé en 1986 une vente aux enchères très médiatisée de ses bijoux, vêtements et effets personnels, récoltant près de 3 millions de francs.

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« Je ne suis pas attachée à l’argent »

Dans un entretien accordé à Paris Match, Brigitte Bardot expliquait ne pas disposer elle-même des fonds nécessaires au lancement de sa fondation. Elle reconnaissait avoir dilapidé la majeure partie de ses gains d’actrice, se disant peu attachée à l’argent. Cette vente exceptionnelle, racontait-elle, était une nécessité plus qu’un sacrifice, tant elle souhaitait agir rapidement pour la cause animale.

Le témoignage de ceux qui ont assisté à ce dépouillement

Invité sur BFMTV, l’auteur Yves Bigot, biographe de l’actrice, expliquait que Brigitte Bardot s’était littéralement séparée de tout ce qui incarnait sa carrière de star. Robes, tenues, cadeaux prestigieux : rien n’a été conservé. L’ancien commissaire-priseur Jacques Tajan, chargé à l’époque de dresser l’inventaire, évoquait un geste « extraordinaire », soulignant sa volonté absolue de ne plus rien posséder pour mieux aider les animaux.

Au-delà des objets personnels, Brigitte Bardot a également mis son patrimoine immobilier au service de sa fondation. Initialement installé dans sa célèbre villa de La Madrague, le siège de la fondation a ensuite été transféré à Paris. En 1991, l’actrice a fait donation de la nue-propriété de La Madrague à sa fondation, un geste décisif pour obtenir le statut de fondation reconnue d’utilité publique. La Cour des comptes estimait alors la valeur du bien à 20 millions de francs.

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D’autres biens immobiliers cédés à la fondation

Cette donation ne fut pas isolée. Brigitte Bardot a procédé à plusieurs transferts de biens immobiliers au profit de sa fondation, comme le souligne la Cour des comptes dans un rapport de 2019. Si elle possédait également La Garrigue, sur les hauteurs de Saint-Tropez, elle a surtout cédé en 2006 sa résidence secondaire de Bazoches-sur-Guyonne, dans les Yvelines. Estimée à 680 000 euros, cette propriété a été transformée en refuge animalier, conformément à ses souhaits.

Le rapport de la Cour des comptes mentionne également une propriété à Savolles, en Côte-d’Or, acquise initialement pour héberger une locataire et ses nombreux chats. Les loyers prévus n’auraient jamais été perçus, certains transferts financiers s’apparentant davantage à des dons qu’à une gestion locative classique. Un détail révélateur d’une approche où la logique financière passait systématiquement après la cause défendue.

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