Entre gestion patrimoniale avisée et discrétion balnéaire, une figure bien connue de la scène politique française multiplie les casquettes. Derrière les murs blancs d’une villa de bord de mer, se dessine une autre facette de Valérie Pécresse, bien loin de l’hémicycle.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, conjugue désormais responsabilités publiques et stratégie patrimoniale. Aux côtés de son mari, l’ingénieur Jérôme Pécresse, elle possède deux villas mitoyennes situées dans l’un des quartiers les plus convoités de La Baule : la plage Benoît. L’une d’elles est à usage familial, tandis que l’autre, la Villa Orphée, est régulièrement proposée à la location sur Airbnb.

Cette démarche, loin d’être anodine, témoigne d’un choix réfléchi pour optimiser un patrimoine estimé à près de 10 millions d’euros, tout en gardant un pied-à-terre dans une station balnéaire recherchée. Le couple y séjourne notamment en fin d’année, avant de confier la location saisonnière à des vacanciers attirés par le cadre idyllique.

La Villa Orphée : entre charme et rentabilité

Répartie sur trois niveaux, la Villa Orphée abrite quatre logements indépendants, adaptés à différents profils de visiteurs : un studio avec balcon, deux duplex (l’un face à la mer, l’autre avec vue sur la baie) et une chambre privée. Chaque unité bénéficie d’un aménagement soigné et de prestations haut de gamme dans un cadre raffiné, avec une vue directe sur le littoral atlantique.

Ce choix d’architecture permet une diversification des revenus locatifs tout en répondant aux attentes d’une clientèle à la recherche de calme et de confort. En période estivale, la demande y est particulièrement forte, et l’annonce Airbnb récoltait jusqu’à récemment des avis élogieux, saluant la qualité de l’accueil et la propreté des lieux.

Une gestion familiale bien huilée

La gestion de la Villa Orphée ne repose pas sur une entreprise anonyme : elle est assurée par une SARL familiale créée par le couple avec leurs trois enfants, Baptiste, Clément et Émilie. Cette structure, dans laquelle Valérie et Jérôme Pécresse détiennent 54,5 % des parts, représente une valeur estimée à 309 829 €.

Ce montage offre plusieurs avantages : il facilite la transmission patrimoniale, allège la fiscalité et permet une gouvernance souple du bien immobilier. Un schéma souvent adopté par des familles disposant d’actifs importants, soucieuses de structurer leur patrimoine avec rigueur.

Une nuit au bord de l’eau… sans se ruiner

Contrairement aux idées reçues, séjourner dans la villa de la présidente francilienne n’est pas un luxe inabordable. Le prix moyen de la nuitée oscille entre 85 et 100 euros, un tarif jugé accessible au regard de la localisation et du standing proposé. Pour les vacanciers désireux de profiter d’un séjour élégant sans céder à l’extravagance, c’est un compromis idéal entre confort, discrétion et rapport qualité-prix.

Située à proximité immédiate des plages, des commerces et du cœur de La Baule, la Villa Orphée constitue un choix apprécié pour les week-ends prolongés ou les vacances en famille, loin de l’agitation des grandes métropoles.

Entre engagement politique et diversification stratégique

Ce type d’investissement immobilier n’est pas isolé dans le parcours de personnalités publiques. À l’image de Valérie Pécresse, de plus en plus de figures politiques diversifient leurs actifs dans des zones à forte attractivité touristique, assurant ainsi une rentabilité complémentaire et une stabilité à long terme.

En misant sur une villa de charme bien placée, le couple Pécresse conjugue usage personnel et retour sur investissement, tout en cultivant une image de discrétion, loin des feux médiatiques. Une stratégie patrimoniale structurée, menée avec prudence mais sans hasard.