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Un papy de 95 ans voulait déshériter ses enfants… Ce qu’il advient de ses 147 000 € surprend

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Dans un village du Tarn, une affaire aussi sordide que déroutante vient d’être jugée. Une aide à domicile et son compagnon ont profité de la vulnérabilité d’un homme âgé de 95 ans pour détourner des sommes importantes en liquide. 

Pendant des mois, le couple affichait un train de vie en totale contradiction avec ses revenus officiels. Malgré des dettes lourdes et des ressources limitées, ils multipliaient les dépenses déraisonnables : jet-skis, montres coûteuses, vêtements de marque et surtout l’achat de six voitures en seulement quatre mois, dont trois BMW. Une spirale de luxe qui a rapidement attiré l’attention des proches de la victime et des enquêteurs.

Une aide-ménagère en position de confiance

Kelly C., 39 ans, travaillait comme aide à domicile auprès du nonagénaire. Son rôle auprès du vieil homme lui donnait accès à son intimité, à son logement et à ses biens, une proximité qu’elle a exploitée pour dérober des liasses d’argent liquide stockées par l’homme, âgé de 95 ans. Le montant exact du vol reste difficile à évaluer, tant les retraits ont été discrets et étalés dans le temps.

Une complicité organisée au sein du couple

Son compagnon, Jean H., 41 ans, ne se contentait pas de profiter du fruit de ces vols. Il reconnaît avoir activement participé, notamment en manipulant l’argent et en organisant les achats. À la barre, il a tenté de justifier ses actes : il prétendait que le nonagénaire lui faisait confiance et qu’il l’avait aidé pour des travaux ou des services. Une explication balayée par la justice, qui y a vu une stratégie soigneusement construite.

Des fraudes déjà en cours avant les vols

L’enquête a révélé que le couple était déjà engagé dans des pratiques frauduleuses bien avant les faits. La quadragénaire se faisait passer pour mère isolée afin de toucher indûment des aides de la CAF, tandis que son compagnon ne déclarait pas l’argent issu de la vente de chiots. Ce système reposait sur la dissimulation, les faux statuts et la dissimulation de revenus, jusqu’à ce que le vol chez l’octogénaire devienne la pièce centrale de leur enrichissement.

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La famille de la victime déclenche l’alerte

Ce sont les fils du nonagénaire qui ont alerté les autorités. Le changement brutal de mode de vie du couple leur est apparu incompatible avec leurs situations connues, ce qui a accéléré l’ouverture d’une enquête. Les dépenses exubérantes, concentrées sur quelques mois, ont agi comme un signal évident pour les gendarmes.

Une condamnation qui rappelle la vulnérabilité des aînés

Le tribunal d’Albi a reconnu le couple coupable des faits reprochés. La justice a retenu l’abus de faiblesse, un délit lourd lorsqu’il touche des personnes âgées, fragiles et dépendantes de tiers pour leur quotidien. Les deux prévenus devront désormais répondre de leurs actes, sur les plans pénal, financier et social. Le préjudice moral infligé à la victime et à sa famille demeure, lui, impossible à réparer entièrement.

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