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«Tout a été détruit» : à Toulouse, l’indignation des riverains face à la violence de la mobilisation du 10 septembre

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Alors que la mobilisation du 10 septembre se voulait un appel national à bloquer le pays, plusieurs villes françaises ont été le théâtre de débordements.

À Toulouse, les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont viré à la casse urbaine, laissant derrière eux des dégâts et des habitants exaspérés par ces violences inutiles. La journée du mouvement « Bloquons tout » a dégénéré en actes de vandalisme à Toulouse, où au moins 26 personnes ont été interpellées à la mi-journée. Les forces de l’ordre ont rapidement dispersé les groupes les plus déterminés, mais des traces évidentes de chaos subsistent en plein cœur de la ville. Des poubelles, des pneus et du matériel de chantier ont été incendiés, transformant certaines rues en zones sinistrées.

Du mobilier urbain détruit et des barricades improvisées

Selon Jean-Luc, employé municipal chargé du nettoyage, les manifestants ont utilisé tout ce qu’ils trouvaient pour semer le désordre. « Ils ont utilisé du matériel de chantier et des grilles pour faire des barricades puis ils ont brûlé des pneus », explique-t-il, dépité. Il redoute maintenant de longues heures de remise en état. Pour lui, ces débordements pèsent directement sur les finances publiques : « Il faut manifester, il ne faut pas tout casser. C’est le contribuable qui va payer encore une fois. »

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Des habitants choqués par les dégradations

Les riverains, eux aussi, peinent à cacher leur colère. David, habitant du quartier, se dit bouleversé par l’ampleur des dégâts : « Moi je vois que tout a été détruit. Même de l’autre côté de la rue, les gens ne peuvent plus passer », confie-t-il au micro d’Europe 1. Les échafaudages renversés, les routes bloquées et les barricades de fortune donnent à son quartier un air méconnaissable.

Une colère qui interroge sur le sens du mouvement

Pour beaucoup, ces scènes de violence jettent une ombre sur les revendications sociales à l’origine du mouvement. Les dégradations, loin de faire avancer le débat, risquent de décrédibiliser les manifestants pacifiques et de renforcer le sentiment d’insécurité. « Qu’est-ce que ça va rapporter d’agir comme ça ? Ça sert à quoi ? À rien », conclut David, résumant le désarroi d’une partie des Toulousains. Cette journée laisse une impression amère, entre colère sociale et incompréhension face à des méthodes jugées contre-productives.

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