Ce mardi, le paysage audiovisuel français a été marqué par une décision radicale du Conseil d’État confirmant l’arrêt de la diffusion de la chaîne C8, effective dès le 28 février.

Cette annonce a provoqué un vif débat parmi les figures politiques, notamment à droite et à l’extrême droite, qui ont vivement critiqué cette mesure prise par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel français.

Mobilisation Politique autour de la Fermeture de C8

Laurent Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains, s’est exprimé dans une vidéo diffusée sur X, se disant choqué par la cessation d’activité de C8, qu’il considère comme un symptôme d’une gestion administrative excessive et opaque en France. Il suspecte des motivations politiques derrière cette décision, étant donné l’appartenance de C8 au groupe Bolloré, souvent critiqué pour ses inclinaisons politiques.

Défense du Pluralisme et de la Liberté d’Expression

Du côté du Rassemblement National, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont également partagé leur inquiétude, évoquant un « recul inédit pour le pluralisme » et une atteinte à la liberté d’expression. Ils dénoncent une action ciblée de la gauche, perçue comme une limitation à la diversité des opinions dans le média français.

Réactions Diverses au Sein des Républicains

D’autres membres éminents des Républicains, comme Bruno Retailleau et Éric Ciotti, ont souligné l’importance de C8 dans le paysage médiatique et exprimé leur soutien aux employés de la chaîne affectés par cette décision. Ciotti a même qualifié la situation de « scandaleuse », reflétant une décision « purement politique ».

Florian Philippot, président du parti Les Patriotes, a lié cette affaire à des commentaires récents de J.D Vance, vice-président américain, sur le recul de la liberté d’expression en Europe, soulignant une ironie perçue dans le traitement des médias et la censure en France.