« Repose en paix » : Marie-José Pérec a perdu un membre de sa famille, il n’avait que 50 ans
Un an après avoir connu l’apothéose lors des Jeux Olympiques de Paris, Marie-José Pérec traverse un été marqué par la douleur. La triple championne olympique de 57 ans, figure emblématique de l’athlétisme français, vient d’annoncer la disparition brutale de son petit frère à l’âge de 50 ans.
Le 21 août 2025, Marie-José Pérec a partagé une nouvelle bouleversante : son frère cadet, Rudler, est décédé prématurément à seulement 50 ans. Sur les réseaux sociaux, l’ancienne championne a publié une photo de son frère souriant, accompagnée de mots simples mais déchirants : « Repose en paix mon frère » et « Ton souvenir restera à jamais gravé dans nos cœurs ». La sobriété de ce message témoigne de l’immense peine qui la frappe.
Une vague de soutien face à l’épreuve
Rapidement, les réactions de soutien ont afflué. Des centaines de messages de condoléances ont accompagné sa publication, rappelant combien Marie-José Pérec reste une personnalité respectée et aimée. Parmi eux, un proche a révélé que Rudler était le père de trois enfants, laissant derrière lui une famille endeuillée. L’émotion suscitée souligne la proximité que la championne entretient encore avec le grand public.
Un contraste saisissant avec l’été 2024
Ce deuil intervient exactement un an après l’un des moments les plus symboliques de la carrière de l’athlète : l’allumage de la vasque olympique des Jeux de Paris, aux côtés de Teddy Riner. Un instant de gloire et de fierté, vécu devant des millions de téléspectateurs, qui s’oppose aujourd’hui à une tristesse profonde. Cette bascule brutale rappelle combien la vie d’une icône reste, malgré les succès, exposée aux épreuves les plus intimes.
Des blessures anciennes toujours présentes
Marie-José Pérec n’en est pas à sa première traversée de l’ombre. En 2000, lors des Jeux Olympiques de Sydney, elle avait vécu une expérience traumatisante. Harcelée et fragilisée psychologiquement, elle avait choisi de ne pas courir, mettant fin à sa carrière internationale. Invitée des années plus tard dans l’émission Un dimanche à la campagne, elle décrivait cette période comme « une descente aux enfers », marquée par la dépression et l’isolement.
La force de se relever en Guadeloupe
C’est auprès de sa grand-mère, en Guadeloupe, que la sportive avait peu à peu retrouvé l’envie de vivre. Son retour aux racines lui a permis de se reconstruire, loin des projecteurs et des jugements, même si l’athlétisme, lui, ne ferait plus partie de sa vie professionnelle. Depuis, Marie-José Pérec s’est consacrée à d’autres projets, tout en préservant son rôle de mère auprès de son fils Nolan, aujourd’hui adolescent.
Une légende qui reste humaine
Malgré ses trois titres olympiques, ses records et son statut d’icône nationale, Marie-José Pérec rappelle aujourd’hui que les champions ne sont pas à l’abri des tragédies personnelles. Son témoignage mêle grandeur sportive et vulnérabilité humaine, offrant à ses admirateurs une image sincère et bouleversante d’une femme qui continue d’avancer malgré les épreuves.