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«Pitoyable et réactionnaire» : la CGT étrille le JT de Léa Salamé pour avoir évoqué Nicolas qui paie

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À peine revenue à la tête du 20h de France 2, une célèbre journaliste télé se retrouve déjà au centre d’une polémique médiatique.

Ses choix éditoriaux sur la couverture d’une journée de mobilisation nationale ont suscité de vives critiques syndicales, révélant la sensibilité du débat social et politique autour de l’information publique. Moins de deux semaines après sa reprise du journal télévisé, Léa Salamé fait face à la colère de la CGT de France Télévisions. Le syndicat reproche au 20h du mercredi 10 septembre d’avoir tourné en dérision la mobilisation nationale pour la défense des droits et des services publics. Selon un récent sondage, près de la moitié des Français soutiennent le mouvement, mais le reportage aurait, selon la CGT, ignoré « les raisons de la colère populaire » pour ne se concentrer que sur « le maintien de l’ordre et les perturbations pour la France qui travaille », jugeant ce choix éditorial incomplet et partial.

Un traitement jugé « réactionnaire »

L’un des éléments les plus contestés a été l’usage répété de l’expression « Nicolas qui paie » pour illustrer le débat fiscal. La CGT estime que cette formule réduit le mouvement à une simple revendication anti-impôts et rapproche implicitement les manifestants de l’extrême droite, en occultant les enjeux sociaux. Sur le réseau X, Nicolas, l’homme devenu malgré lui symbole du reportage, a ironisé : « Le 20h de France 2 est facho car il a parlé de Nicolas qui paie. »

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Le syndicat dénonce un « journalisme de cour »

Dans un communiqué au ton cinglant, le bureau de la CGT a qualifié le journal d’« indigne » et a accusé la rédaction de pratiquer un « journalisme de cour », c’est-à-dire un traitement favorable au pouvoir et déconnecté des réalités sociales. Le communiqué va jusqu’à moquer la fin du JT, où l’apparition du cardinal Bustillo a été interprétée comme une « onction » visant à apaiser les tensions. Pour le syndicat, ce choix éditorial trahit une vision réductrice du mouvement et méprise la complexité des revendications citoyennes.

Des conséquences sur la confiance du public

La CGT appelle France Télévisions à rappeler à ses journalistes la nécessité d’une couverture équilibrée des mouvements sociaux et à protéger les équipes de reportage sur le terrain. Selon elle, un traitement jugé partial peut fragiliser la crédibilité du service public et exposer les journalistes à des tensions accrues. Dans un contexte où la défiance envers les médias s’accentue, cette affaire souligne l’importance de présenter l’ensemble des angles d’une mobilisation.

Silence du côté de la rédaction

À ce stade, ni Léa Salamé ni la direction de France Télévisions n’ont réagi publiquement aux accusations du syndicat. L’épisode témoigne des défis permanents auxquels les journalistes télévisés sont confrontés : rendre compte d’événements hautement politiques tout en préservant une impartialité perçue par un public de plus en plus critique. Cette polémique pourrait bien marquer un premier test de crédibilité pour le nouveau visage du 20h de France 2.

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