« On lui doit de l’argent ! » : les agents franchisés de Stéphane Plaza dénoncent un calvaire pour quitter son réseau immobilier
Depuis que l’affaire Stéphane Plaza a éclaté, transformant la vie de l’animateur et agent immobilier en un véritable tumulte médiatique et judiciaire, les répercussions se font sentir bien au-delà de sa personne.
Accusé par deux anciennes compagnes, Amandine et Paola, de violences conjugales, ses agents franchisés subissent désormais les conséquences d’une saga qui s’assombrit de jour en jour.
Impact immédiat sur le réseau de franchisés
L’annonce du verdict contre Stéphane Plaza, reconnu coupable de violences habituelles et condamné à une peine de prison avec sursis, n’a fait qu’exacerber les tensions autour de ses activités professionnelles. Les franchisés de son réseau immobilier, déjà confrontés à une baisse de leur chiffre d’affaires, vivent aujourd’hui dans l’angoisse d’une dégradation continue de leur situation. Ces entrepreneurs se retrouvent pris au piège dans une tourmente qui dépasse largement le cadre de leurs responsabilités directes.
Climat de travail sous tension
Un franchisé, dans une déclaration au Parisien, exprime une inquiétude palpable : « Je sais qu’à partir d’aujourd’hui je vais travailler avec la boule au ventre. Personne ne se rend compte de la violence que l’on subit depuis les ennuis judiciaires de Stéphane ». Ce sentiment est exacerbé par le fait que l’image publique de la marque s’est profondément détériorée, les obligeant à opter pour des méthodes de vente moins directes, comme la recommandation bouche-à-oreille, pour tenter de maintenir une activité viable.
Des obstacles financiers à la sortie
Pour ceux cherchant à quitter le réseau de franchisés, les obstacles sont aussi financiers et contractuels. Un agent explique le dilemme coûteux : « Si je veux partir, je dois payer 120 000 euros de dédommagements. Ce type a ruiné notre business mais, en plus, on lui doit de l’argent ! » Ce cadre contractuel strict, avec des clauses de non-concurrence et des frais de sortie exorbitants, complique davantage toute tentative de dissociation de la marque Plaza.
Vers de nouvelles batailles légales ?
La frustration s’accumule et certains envisagent déjà des actions en justice pour alléger leurs charges et peut-être se libérer des contraintes imposées par leur affiliation à Stéphane Plaza. Les conditions de départ, devenues plus onéreuses avec le temps, pourraient bien ouvrir un nouveau chapitre de contentieux pour l’animateur déjà embourbé dans ses démêlés judiciaires.