15 49.0138 8.38624 1 1 10000 1 https://fr.housetherapie.com 300
Publicité:
Publicité:

« Nous vous mettrons en prison » : les préfets portent plainte contre Jean-Luc Mélenchon pour des « menaces »

Publicité:

Nouvelle polémique autour de Jean-Luc Mélenchon : l’Association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur a annoncé son intention de porter plainte contre le leader insoumis, l’accusant de menaces à l’encontre des représentants de l’État. Un affrontement institutionnel aux résonances politiques explosives.

L’ACPHFMI a indiqué mardi avoir saisi le procureur de la République de Paris. Elle reproche à Jean-Luc Mélenchon d’avoir proféré des menaces envers les préfets, lors des universités d’été de La France insoumise, le 22 août dernier. Pour l’association, ces attaques verbales ne sauraient intimider des serviteurs de l’État qui « n’agissent que dans le cadre de la Constitution et de la loi ».

Les propos controversés de Châteauneuf-sur-Isère

Au cœur de la polémique, une déclaration choc de Mélenchon visant directement les représentants de l’État. « Le devoir du préfet est de servir et d’obéir à la loi. Et la loi, c’est celui qui se tait (…) Nous vous mettrons en prison avant que vous nous y mettiez », avait lancé le chef des Insoumis, dans un contexte tendu autour des accusations de violences policières.

Des préfets déjà confrontés aux Insoumis

Cette affaire intervient après d’autres tensions similaires. Fin août, le préfet du Val-d’Oise Philippe Court et le préfet de police de Paris Laurent Nuñez ont porté plainte contre deux députés LFI, Aurélien Taché et Aly Diouara, pour avoir affirmé que « la police tue ». Une série d’affrontements qui illustre l’escalade verbale entre les représentants de l’État et les élus Insoumis.

Une réponse ferme des préfets

Dans son communiqué, l’association insiste : « La confiance des autorités de la République n’a jamais fait défaut aux préfets ». Pour elle, aucune attaque, aussi outrancière soit-elle, ne détournera les hauts fonctionnaires de leurs missions. L’ACPHFMI, fondée en 1945, regroupe plus de 700 adhérents et revendique la défense des intérêts moraux et professionnels de ses membres.

Publicité:

Une riposte politique immédiate

La sortie de Mélenchon a aussi fait réagir au sommet de l’État. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a accusé le leader insoumis de se dévoiler en « chef d’une extrême gauche factieuse », qui aurait « tourné le dos à ses principes » et chercherait à « détruire nos institutions ». Des mots durs qui accentuent la fracture entre le gouvernement et LFI.

Un conflit qui dépasse le judiciaire

Au-delà de la plainte, l’affaire soulève une question politique centrale : jusqu’où peut aller la contestation verbale des institutions sans franchir la ligne rouge de la menace ? En opposant frontalement un parti d’opposition à l’appareil d’État, ce bras de fer judiciaire et rhétorique risque d’alimenter un climat déjà électrique, où chaque excès de langage devient une arme dans la bataille politique.

Publicité:

Merci pour le partage!