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Nord : un an de sursis requis contre deux employées de crèche, après le décès d’un nourrisson

En 2013, un tragique incident a ébranlé une crèche de la banlieue lilloise, où un nourrisson de quatre mois a été retrouvé mort par asphyxie.

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Ce drame a conduit à un procès pour homicide involontaire impliquant l’ex-directrice et une ancienne employée de l’établissement. Alors que le jugement est attendu pour le 7 mai, les détails du procès et les circonstances entourant l’événement suscitent une profonde réflexion sur les normes de sécurité et de surveillance dans les structures d’accueil de jeunes enfants.

Contexte du drame

Le 1er octobre 2013, un petit garçon nommé Tahina a perdu la vie dans des circonstances tragiques à Hellemmes. Selon les experts, la cause du décès serait une asphyxie suite à l’inhalation de régurgitations de lait. Ce jour-là, l’enfant avait été couché sur le ventre pour sa sieste, une méthode contraire aux recommandations de sécurité qui préconisent de coucher les bébés sur le dos pour prévenir la mort subite du nourrisson.

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Déroulement du procès

Le procès, qui a débuté le 22 janvier, a été marqué par des interruptions et des rebondissements, notamment l’évacuation de l’ex-directrice suite à une ingestion massive d’anxiolytiques. Absente lors de la reprise, sa situation psychique a été jugée incompatible avec la pression d’une audience. Le procureur Sébastien Piève a critiqué « une accumulation de négligences et d’imprudences » dans la gestion de la crèche, évoquant une « organisation floue ».

Points critiques soulevés lors du procès

L’une des révélations les plus inquiétantes concerne les modifications des protocoles de surveillance. L’ancienne puéricultrice a admis que la surveillance se faisait sporadiquement « à travers des vitres » teintées, ce qui limitait la visibilité et l’efficacité du suivi des enfants durant leur sommeil. Ce point a été particulièrement critiqué, tant par la présidente du tribunal en janvier que par Me Laurence Bedossa, avocate des parties civiles, qui a souligné l’insuffisance de cette méthode pour garantir la sécurité des enfants.

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Les avocats de la défense ont plaidé pour la relaxe, arguant que le décès de Tahina était le résultat de plusieurs facteurs, et non de la seule responsabilité de leurs clientes. Cependant, les questions soulevées lors du procès pointent vers des enjeux plus larges de formation, de surveillance et de responsabilité dans les structures d’accueil de jeunes enfants.

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