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« Moins de langue de bois » : Gabriel Attal très vexé par Benjamin Duhamel, il s’emballe sur le plateau de France Inter

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Le passage de Benjamin Duhamel de BFMTV à France Inter n’est pas passé inaperçu. Désormais à la tête de l’interview politique matinale, il s’impose comme un interlocuteur incisif face aux figures de la vie publique. Son entretien du 27 août avec Gabriel Attal a illustré ce style frontal, mettant en lumière les ambitions et les hésitations de l’ancien Premier ministre.

Depuis son arrivée sur France Inter, Benjamin Duhamel incarne un ton plus direct, loin des précautions de certains de ses confrères. Face à Gabriel Attal, il n’a pas hésité à pointer la contradiction entre ses propos et sa stratégie politique, en l’interrogeant sur son avenir à l’horizon 2027. “En bon français, ça veut dire que je suis candidat”, a-t-il lancé, reprenant mot pour mot une phrase extraite d’une interview donnée à Paris Match.

Attal sur la défensive face aux insinuations de candidature

L’ancien chef du gouvernement a tenu à rappeler sa position. Chef de Renaissance, il affirme travailler à un projet avant toute déclaration de candidature. “Aujourd’hui, vous avez des candidats sans projet. Moi je veux que notre projet ait un candidat. Et pour ça il faut un projet”, a-t-il insisté, refusant de céder à l’attente médiatique d’une annonce claire et nette.

Un échange tendu qui révèle les tensions générationnelles

Lorsque Duhamel lui reproche un excès de langue de bois, Attal rétorque sèchement : “Je vous dis la réalité telle qu’elle est. C’est peut-être pas la réponse que vous souhaiteriez. Parce que vous souhaiteriez pouvoir avoir une dépêche AFP qui annonce un tel est candidat.” Ce duel verbal met en lumière l’écart entre une génération de journalistes cherchant la transparence immédiate et une génération politique qui avance à pas calculés.

François Bayrou au cœur des échanges

En fin d’entretien, Benjamin Duhamel élargit le débat en évoquant François Bayrou, actuel Premier ministre. Il demande à Attal quel conseil donner à son successeur, resté plus longtemps à Matignon que lui. L’ex-locataire de l’Hôtel de Matignon esquive la comparaison et préfère souligner les défis stratégiques du moment : négociations commerciales avec Washington, tensions géopolitiques. “Je ferai tout pour aider le gouvernement à tenir et François Bayrou à rester Premier ministre”, conclut-il.

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Une interview à la portée symbolique

Cet échange radiophonique dépasse la simple joute verbale. Il confirme l’installation de Benjamin Duhamel dans le paysage politique et médiatique, mais aussi la volonté de Gabriel Attal d’entretenir le flou stratégique autour de ses ambitions. Derrière la vivacité des répliques, c’est bien le futur de la majorité présidentielle qui se dessine en filigrane.

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