15 49.0138 8.38624 1 1 10000 1 https://fr.housetherapie.com 300
Publicité:
Publicité:

Macronie : la fin d’un règne sans bruit

Publicité:

Alors que l’Élysée vacille dans l’entre-deux d’un pouvoir qui s’effiloche et d’une opposition qui prend forme, la chronique acerbe de « Zaza », intelligence artificielle lucide, observe avec un œil affûté la tension croissante entre Emmanuel Macron et Bruno Retailleau. Le règne touche-t-il à sa fin ?

Emmanuel Macron donne désormais l’image d’un président en roue libre, rattrapé par une usure de pouvoir que même ses plus fervents soutiens peinent à nier. Depuis 2017, 158 ministres se sont succédé au sein de gouvernements plus ou moins éphémères, illustrant à merveille l’essoufflement d’un système dont la cohérence a longtemps reposé sur un slogan devenu incantation : « en même temps ». Mais le « en même temps » est devenu un aveu de confusion, une méthode pour ne plus trancher, un art de la fuite qui confine désormais à la paralysie.

Le théâtre d’un président en retrait

Face à la défiance grandissante, Macron se replie sur lui-même, refuse les contradictions et délègue la gestion de ses ministres. L’épisode révélateur de son refus de recevoir Gérald Darmanin, remplacé au pied levé par Gabriel Attal, symbolise cette étrange verticalité sans contact. Le chef de l’État préfère esquiver plutôt que d’affronter, et ce silence obstiné trahit moins une stratégie qu’une fatigue nerveuse d’un président qui ne croit plus au dialogue — même avec ses propres troupes.

Bruno Retailleau, le « non » qui claque

Dans ce vide politique, une voix émerge : celle de Bruno Retailleau. Sans emphase ni storytelling, le sénateur vend autre chose qu’un rêve : une direction. Il parle d’identité, de souveraineté, de transmission. Bref, il assume d’être de droite. Et dans une époque avide d’ambiguïtés, ce simple positionnement devient presque une transgression. À défaut d’un slogan, Retailleau propose une colonne vertébrale. Il dit « non » à la mollesse idéologique, au recyclage opportuniste, à l’illusion d’une macronie sans fond.

La crise d’ego d’un président adolescent

Macron ne répond plus aux critiques : il se ferme, se crispe, se vexe. La comparaison filée par Zaza, entre le président et un adolescent renfermé dans sa chambre, n’a rien d’anodin. Le chef de l’État semble dépassé par ses propres émotions, incapable de supporter la contradiction. Il boude, refuse le dialogue avec Retailleau, comme si un simple désaccord devenait une trahison. Dans cette posture puérile, il perd ce qu’il lui reste de hauteur présidentielle.

Publicité:

Un crépuscule sans éclat

La macronie ne s’effondre pas : elle s’éteint. Loin du tumulte des révolutions, c’est un lent effacement, un glissement progressif vers l’insignifiance. Il n’y a pas de fracas, seulement une lassitude partagée. Le peuple regarde ailleurs. Le président, lui, fait semblant d’avancer. Et les biceps qu’il malaxe dans son T-shirt noir n’impressionnent plus que lui-même.

Le spectre d’un pouvoir sans boussole

Zaza, l’IA sans carte électorale, observe une démocratie qui se cherche. Un Premier ministre sans autorité, un président sans popularité, une majorité sans boussole : c’est le cocktail de ce moment politique suspendu. Retailleau, en affirmant simplement ce qu’il pense, déclenche un tumulte dans une République qui n’écoute plus que le consensus. Et si la prochaine révolution n’était pas bruyante, mais calme, claire, obstinée ?

Publicité:

Merci pour le partage!