Léa Salamé au JT de France 2 : son incroyable salaire dévoilé !
Après plus d’une décennie à la tête de la matinale de France Inter, Léa Salamé opère un virage décisif dans sa carrière. En rejoignant le 20 Heures de France 2, elle s’impose dans un poste hautement symbolique, quitte à faire des concessions financières et à soulever, déjà, des débats sur sa vie privée.
Le jeudi 3 juillet dernier, Léa Salamé a fait ses adieux au micro de France Inter, mettant fin à onze saisons rythmées par l’actualité politique, les grands entretiens et une complicité forgée avec Nicolas Demorand. Un départ fort en émotion pour la journaliste, qui a préféré quitter l’antenne alors qu’elle était à son apogée, pour relever un nouveau défi télévisuel.
Dès le 25 août, elle prendra les commandes du journal télévisé de 20 heures sur France 2, succédant ainsi à Anne-Sophie Lapix. Un défi de taille pour la journaliste de 44 ans, qui aura la lourde responsabilité de porter l’un des JT les plus regardés du pays, dans un contexte d’information ultra-concurrentiel.
Une décision dictée par la passion, pas par le salaire
Le quotidien Libération, dans un portrait publié ce jeudi 24 juillet, révèle les coulisses de ce choix stratégique, et notamment les offres concurrentes sur la table. En pleine négociation avec Rodolphe Saadé, directeur de BFM RMC, Léa Salamé avait reçu une proposition pour animer un talk-show quotidien à 23 heures, assorti d’un salaire estimé à 50 000 euros par mois.
Mais la journaliste a préféré dire oui à France Télévisions, malgré une rémunération divisée par deux. Sa condition ? Pouvoir conserver la présentation de l’émission « Quelle Époque ! », qu’elle a contribué à imposer comme un rendez-vous incontournable du samedi soir. Ce choix révèle une priorité : la visibilité et l’impact journalistique avant les considérations financières.
Une présence qui suscite déjà des questions
En parallèle de son arrivée sur le JT, la nomination de Léa Salamé suscite un début de polémique en interne, en raison de sa relation avec l’eurodéputé Raphaël Glucksmann. Ce dernier pourrait en effet se porter candidat à la présidentielle de 2027, ce qui ferait naître un potentiel conflit d’intérêts, notamment dans le traitement de l’information politique sur France 2.
Alexandre Kara, directeur de l’information de France Télévisions, a réagi avec humour lors d’un point presse : « En ce qui me concerne, je propose que Raphaël Glucksmann se retire de la course à la présidentielle, comme ça, ça réglera le problème ! »
Plus sérieusement, la direction a souligné que d’autres femmes journalistes avant elle — Marie Drucker, Anne Sinclair, Béatrice Schönberg — ont su s’écarter temporairement de l’antenne lorsque leur situation personnelle entrait en collision avec leur impartialité professionnelle.
« Léa Salamé est une formidable professionnelle. On peut attendre d’elle le même sens de l’éthique », a précisé Alexandre Kara, tout en rapportant les propres paroles de la journaliste : « Oui, ça pourrait poser problème. Et en conscience, je m’interroge là-dessus. »
Une rentrée placée sous haute tension
Pour Léa Salamé, cette rentrée 2025 s’annonce dense, entre la pression d’un JT emblématique, les attentes du public, et la nécessité de concilier engagement personnel et rigueur journalistique. Mais en acceptant cette exposition, elle réaffirme sa volonté de rester au cœur du débat public, en assumant pleinement les responsabilités que cela implique.