
Accueilli au refuge de la SPA de Flayosc, près de Draguignan, Smoke avait rapidement suscité une immense vague de solidarité. Une pétition « Sauvons Smoke » avait réuni plus de 70 000 signatures, dénonçant le sort réservé à l’animal et appelant à lui donner une seconde chance. Les bénévoles insistaient sur son parcours chaotique, marqué par un manque de soins et un passé difficile.
Des soutiens de poids
La mobilisation ne s’est pas limitée aux anonymes. Des célébrités comme l’influenceuse Shanna Kress ou l’humoriste Rémi Gaillard avaient pris publiquement position, partageant la pétition et appelant à sauver Smoke. Gaillard était même allé plus loin, proposant de l’adopter lui-même pour lui offrir une nouvelle vie. Une main tendue catégoriquement rejetée par la SPA.
Le refus catégorique de la SPA

Face à cette pression médiatique, Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA, a maintenu sa ligne de conduite. « C’est une responsabilité mortelle que je ne veux pas prendre », a-t-il déclaré, rejetant l’idée de confier Smoke, même à une personnalité connue. Pour lui, le risque de récidive et la mise en danger des salariés du refuge étaient trop élevés.
Des alternatives balayées

Plusieurs associations avaient proposé d’autres solutions, comme des examens médicaux approfondis, notamment une IRM pour déceler d’éventuels troubles neurologiques. Toutes ces pistes ont été écartées par la SPA, qui refusait d’imposer à Smoke une vie derrière les barreaux ou un encadrement jugé insuffisant pour garantir la sécurité. Cette décision, jugée nécessaire par certains, reste inacceptable pour d’autres.
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L’annonce de l’euthanasie a laissé un profond sentiment d’amertume. Certains estiment que la priorité devait rester la protection des humains, tandis que d’autres voient dans ce choix une condamnation hâtive et cruelle. La disparition de Smoke marque la fin d’un combat qui aura révélé les tensions entre défenseurs de la cause animale et impératifs de sécurité publique.