Josiane Balasko ne fait pas souvent parler d’elle dans les médias. Mais lorsqu’elle se livre, c’est avec cette franchise désarmante qui fait toute sa singularité. Dans une récente confidence, l’actrice évoque un détail intime et inattendu : les appels nocturnes qui perturbent son sommeil et l’exaspèrent silencieusement.

Depuis plus de cinq décennies, Josiane Balasko fait partie du paysage audiovisuel français, avec une carrière aussi dense que variée. Membre incontournable de la bande du Splendid, elle a marqué le public avec des comédies devenues cultes, tout en s’essayant à la réalisation et à l’écriture. Femme de caractère, figure engagée, elle reste aujourd’hui encore très active, oscillant entre projets artistiques et interventions publiques.

Mais si l’artiste est prolifique, la femme reste discrète, préférant préserver l’intimité de sa vie personnelle. Et pourtant, au détour d’une interview donnée en 2021 à Pep’s, elle a levé le voile sur un petit agacement du quotidien qui en dit long sur son besoin de sérénité.

Des appels nocturnes venus d’outre-Atlantique

Mariée depuis 2003 à l’acteur américain George Aguilar, rencontré à la fin des années 1990, Josiane Balasko partage sa vie entre complicité et stabilité. Mais cette union internationale a un effet secondaire inattendu : le téléphone qui sonne en pleine nuit.

« Mon mari est Américain et parfois sa famille et ses amis oublient le décalage horaire », confie-t-elle, visiblement agacée. Ces appels venus des États-Unis, souvent anodins mais intempestifs, interrompent son sommeil précieux, et la plongent dans une irritation qu’elle tente de maîtriser.

Même si elle ne se met pas « dans une humeur de chien », la comédienne avoue que ces réveils brutaux altèrent son repos et son humeur, tout en restant un sujet sensible dans son couple. Elle espère des changements, mais constate avec un brin d’humour que rien ne bouge vraiment.

Une femme attachée à son confort et à sa tranquillité

Loin des clichés de la star capricieuse, Josiane Balasko revendique un besoin de calme, surtout la nuit. Le sommeil, pour elle, est un sanctuaire. Et toute intrusion — même téléphonique — dans ce moment sacré est perçue comme une agression douce mais tenace.

Cette anecdote, en apparence banale, révèle surtout une femme qui ne transige pas sur l’essentiel : son équilibre, sa quiétude, son rythme. Car derrière l’humoriste populaire se cache une personnalité rigoureuse, attentive à ses limites, et soucieuse de préserver sa santé et son bien-être.

Une ex-joueuse invétérée de jeux vidéo

Paradoxalement, si Josiane Balasko s’insurge contre les appels intempestifs, elle a elle-même connu des nuits écourtées… par passion. Dans une interview sur Europe 1, elle évoquait son ancienne addiction aux jeux vidéo, qu’elle partageait notamment avec son complice Thierry Lhermitte.

« J’y ai passé des soirées, et c’était très épuisant », confiait-elle, non sans autodérision. Tomb Raider, avec sa célèbre héroïne Lara Croft, lui a même provoqué de vraies angoisses, tant l’univers du jeu pouvait être oppressant. L’adrénaline des sessions nocturnes avait remplacé le calme, jusqu’à ce qu’elle décide de lever le pied.

Une lucidité sur soi, entre humour et franchise

Aujourd’hui, Josiane Balasko semble plus que jamais en quête de simplicité et de silence. La passion du jeu a cédé la place à la recherche d’un confort paisible, et les perturbations, même affectueuses, sont devenues insupportables.