« Je ne vais pas… » : Après le verdict du procès de Christophe Dechavanne, sa fille Ninon prend la parole
Après des mois d’incertitude, Christophe Dechavanne, figure emblématique de la télévision française, a enfin connu le verdict de son procès.
Condamné pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, l’animateur de 67 ans fait face à une période tumultueuse, marquée par des décisions professionnelles fortes et le soutien indéfectible de sa fille, Ninon. Retour sur une affaire qui a secoué le petit écran.
Un verdict lourd de conséquences
Le 20 février 2025, Christophe Dechavanne a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Moulins pour « conduite d’un véhicule en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants en récidive ». La sentence est sans appel : 120 jours-amende à 10 euros (soit 1 200 euros), l’annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser avant six mois, et la confiscation de son véhicule. Une décision que l’animateur a immédiatement contestée en faisant appel, affirmant son droit à la présomption d’innocence.
Le soutien inconditionnel de Ninon Dechavanne
Dans ces moments difficiles, Christophe Dechavanne peut compter sur le soutien indéfectible de sa fille, Ninon. Le 2 mars 2025, cette dernière a partagé sur Instagram une photo d’elle aux côtés de son père, accompagnée d’un message touchant : « Merci pour vos messages de soutien. Je suis et serai toujours fière de mon père. La présomption d’innocence est un droit français. Je ne vais pas écrire pour lui mais Papou, je suis à tes côtés. » Des mots qui ont sans doute réconforté l’animateur, bien qu’il reste discret sur les réseaux sociaux, son dernier post remontant au 16 février.
Une décision professionnelle marquante
Suite à cette condamnation, Christophe Dechavanne a pris une décision lourde de sens : se retirer temporairement de l’émission Quelle époque !, qu’il co-anime aux côtés de Léa Salamé. « C’est sa décision. Il ne veut pas que son affaire ne vienne perturber la chaîne et l’émission », ont confié ses proches au Parisien. Le 1er mars, sur le plateau, il a expliqué son choix : « J’ai été jugé pour une infraction au code de la route. Depuis, je suis un peu traité comme si j’étais un criminel. Je rassure tout le monde, je n’ai frappé personne, je n’ai même pas froissé une tôle. »
Un plaidoyer pour la présomption d’innocence
Lors de son allocution, Christophe Dechavanne a tenu à rappeler un principe fondamental : « Je suis présumé innocent. C’est un droit universel, et ce droit doit aussi s’appliquer à moi. » Il a également profité de cette tribune pour condamner fermement l’usage de drogues : « Je confirme ici, pour tous ceux qui en douteraient, que je le pense très sincèrement, que la drogue c’est de la merde. » Des mots forts, destinés à clore un chapitre douloureux tout en réaffirmant ses valeurs.
L’affaire Dechavanne a suscité de vives réactions, tant du côté du public que des médias. Si certains soutiennent l’animateur et son droit à la présomption d’innocence, d’autres pointent du doigt la gravité des faits reprochés, notamment en raison de leur caractère récidiviste. Quoi qu’il en soit, cette affaire marque un tournant dans la carrière de Christophe Dechavanne, qui devra désormais composer avec les conséquences judiciaires et médiatiques de cette condamnation.