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«J’avais peur qu’il me…» : le terrible témoignage de Sophie, l’ex-femme du Tunisien

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Derrière le profil de l’assaillant de Marseille, soupçonné d’avoir blessé plusieurs passants, se dessine un parcours personnel marqué par l’errance, la dépendance et la violence conjugale. Le témoignage exclusif de son ex-épouse, recueilli par Le Figaro, éclaire un passé instable qui soulève aujourd’hui de nombreuses interrogations.

En octobre 2019, Sophie, 51 ans, croise la route d’Abdelkader D. à La Rochelle. L’homme lui apparaît d’abord comme « gentil et agréable », raconte-t-elle. Originaire d’un village tunisien proche de la frontière algérienne, il est arrivé clandestinement en France en 2018 après un passage par l’Italie. Quelques mois plus tard, malgré un parcours déjà chaotique marqué par des séjours en centre de rétention, ils se marient à Lagord, en Charente-Maritime. Le couple s’installe à Périgny, dans la banlieue rochelaise.

La spirale de la violence et des addictions

Très vite, le quotidien vire au cauchemar. Selon Sophie, les coups et les accès de colère s’installent dans le foyer. « Il était parfois adorable, et d’un coup, il devenait nerveux et agressif », confie-t-elle. La consommation régulière de cannabis, puis la dépendance à la cocaïne, aggravent son instabilité. Souvent absent, toujours en quête de sa dose, Abdelkader devient paranoïaque, persuadé que sa femme le trompe.

Un soir, l’escalade atteint un point de non-retour : alors qu’elle le raccompagne en voiture, il la tire par les cheveux et lui crache au visage. Terrifiée, Sophie n’ose pas porter plainte, craignant de déclencher une vengeance plus brutale encore.

Un divorce arraché au prix de la peur

En avril 2022, déterminée à se protéger, Sophie réussit à l’éloigner de son domicile, allant jusqu’à lui trouver refuge… chez son propre père. Mais la séparation ne met pas fin aux menaces : messages insultants, intimidations et visites imprévisibles rythment encore son quotidien. Ce n’est qu’à l’automne 2023, après qu’il a rencontré une nouvelle compagne, qu’elle parvient à souffler un peu. Leur divorce est finalement prononcé en juillet 2024.

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Un titre de séjour qui interroge

Le parcours d’Abdelkader D., tel que décrit par son ex-femme, met en lumière des failles administratives. Malgré son arrivée clandestine, ses antécédents de violence et ses addictions, il disposait d’une carte de séjour en règle, valable jusqu’en 2032, comme l’a confirmé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Une situation qui alimente aujourd’hui le débat sur la vigilance des autorités face à certains profils.

Un témoignage au cœur du débat public

Le récit de Sophie rappelle à quel point la frontière est ténue entre violences privées et passage à l’acte dans l’espace public. Un parcours conjugal douloureux se mêle ici aux enjeux de sécurité et d’immigration, dans un contexte déjà explosif.

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