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« Ils ne supportent plus rien dans les villages » : l’agriculteur refuse d’enlever la cloche de sa vache, jugée « trop bruyante »

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Dans le paisible village d’Authoison, en Haute-Saône, une querelle inattendue met en lumière le fossé entre traditions rurales et exigences de tranquillité moderne. Superwoman, une vache montbéliarde de cinq ans, se retrouve malgré elle au cœur d’un conflit : sa cloche dérange un voisin qui affirme ne plus pouvoir dormir.

C’est l’Est Républicain qui rapporte l’affaire : un habitant excédé s’est plaint du tintement nocturne de la cloche. Le maire, Jérémie Denoix, a toutefois donné raison à l’éleveur, estimant qu’aucune plainte officielle n’avait été déposée auprès de la mairie. Déjà, il y a cinq ans, des cloches plus petites avaient été installées après une réclamation, mais l’affaire semblait close… jusqu’à aujourd’hui.

Un éleveur déterminé à défendre la tradition

Ismaël Mougin, propriétaire de Superwoman et habitué des concours agricoles, refuse catégoriquement d’enlever la cloche. Pour lui, cet objet est à la fois un outil pratique – qui permet de localiser ses bêtes – et un symbole folklorique attaché au patrimoine paysan. Excédé, il s’insurge : « Aujourd’hui, c’est la cloche. Demain, ce sera quoi ? Le tas de fumier ? Nous ne sommes pas un village dortoir ! »

Des habitants globalement favorables

Dans le village, la majorité des habitants soutiennent l’éleveur. Beaucoup dénoncent l’intolérance de ceux qui viennent s’installer à la campagne sans en accepter les bruits caractéristiques. « Que ceux qui ne supportent pas aillent vivre en ville, avec les rodéos urbains », lance une mère de famille, résumant l’opinion d’une partie des riverains.

Le symbole d’un débat plus large

Cette affaire locale illustre un conflit de plus en plus fréquent : celui des bruits et odeurs de la campagne face aux attentes des nouveaux arrivants. De la plainte contre les coqs au rejet des cloches de vaches, les tensions se multiplient et interrogent sur la place du patrimoine rural dans une société en quête de tranquillité.

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Une cloche qui continuera de sonner

Pour l’heure, Ismaël Mougin reste inflexible. « Je ne retirerai pas la cloche ! », assure-t-il, bien décidé à défendre son mode de vie et ses traditions. Dans les pâturages d’Authoison, Superwoman pourra donc continuer de tinter, au grand dam de son voisin insomniaque.

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