Il aura sauvé 2,4 millions de bébés grâce à son sang unique : ce donneur « à part » s’est éteint
James Harrison, surnommé « l’homme au bras d’or », a marqué l’histoire par sa contribution exceptionnelle à la médecine.
Cet Australien, au cours de sa vie, a donné son sang plus de mille fois, doté d’un anticorps rare, l’Anti-D, crucial dans le traitement de la maladie hémolytique du nouveau-né (MHN). Son geste généreux a été vital pour la survie de plus de 2,4 millions de bébés.
Un Sauveur Silencieux
James Harrison est décédé paisiblement dans son sommeil le 17 février à l’âge de 88 ans. Sa vie a été une aventure altruiste remarquable, où il a transformé son expérience personnelle de transfusion sanguine en une mission de sauvetage. Chaque 19 jours, Harrison se rendait à l’hôpital pour donner son plasma, aidant ainsi à fabriquer des vaccins et à sauver d’innombrables vies.
Une Vie Dédicace à l’Altruisme
Dès l’âge de 18 ans, après avoir lui-même bénéficié de transfusions sanguines suite à une opération complexe, Harrison a pris la décision de devenir donneur régulier. Sa singularité résidait dans son sang, particulièrement riche en un anticorps rare, l’Anti-D, qui a joué un rôle crucial dans le traitement des cas graves de MHN, une maladie pouvant entraîner des fausses couches ou des séquelles graves chez le nouveau-né.
Un Héritage de Bonté
La reconnaissance pour son action est vaste, et l’Australie lui a même attribué un surnom qui témoigne de son influence : « l’homme au bras d’or ». Son exemple a non seulement sauvé des vies mais a également inspiré de nombreuses familles à suivre son chemin de générosité. Sa fille Tracey rappelle souvent ses mots : « Ça ne fait pas mal et la vie que vous sauvez pourrait être la vôtre. » Harrison laisse derrière lui un héritage de bonté et d’altruisme, célébré par des millions de familles dont l’existence même a été rendue possible grâce à ses dons réguliers.
