Le « Dolce Vento », long de 25 mètres, avait été inauguré ce mardi dans le district d’Eregli, à Zonguldak, au nord de la Turquie. Mais la fête n’a duré qu’un quart d’heure : le navire s’est mis à tanguer rapidement avant de basculer sur le flanc. Des vidéos diffusées sur X montrent la scène, témoignant de la panique des passagers contraints de sauter à l’eau pour sauver leur vie.

Des passagers miraculés

Heureusement, l’incident n’a pas fait de victimes. Les personnes présentes à bord ont réussi à regagner le rivage à la nage, sans blessure. Le nombre exact de passagers n’a pas été communiqué, mais les garde-côtes et les autorités portuaires ont immédiatement sécurisé la zone pour éviter tout sur-accident.

Des causes encore floues

Les circonstances du naufrage restent à éclaircir. Une enquête technique a été ouverte par les responsables du chantier naval Med Yilmaz, constructeur du yacht. Parmi les hypothèses envisagées : une panne mécanique, un défaut de stabilité du navire ou encore une erreur humaine lors de la manœuvre. Des inspections approfondies devront déterminer la cause exacte.

Une image ternie pour le chantier naval

Ce naufrage, survenu dès la première mise à l’eau, risque de ternir durablement la réputation du constructeur. Le « Dolce Vento », commandé depuis Istanbul, représentait une vitrine du savoir-faire de Med Yilmaz. Sa perte instantanée soulève de sérieux doutes sur la fiabilité des procédures de contrôle et la qualité des finitions.

Un luxe qui ne garantit pas la sécurité

L’incident rappelle que, même dans l’univers du luxe, la sécurité absolue n’existe pas. Un million de dollars n’ont pas suffi à éviter que le navire finisse englouti par les flots en un temps record. Les semaines à venir seront décisives pour comprendre les causes précises de ce naufrage, qui restera sans doute comme l’une des inaugurations les plus désastreuses de ces dernières années.