Philippe Katerine, souvent perçu comme un artiste hors norme, assume pleinement cette image d’excentricité.

Lors d’un entretien révélateur avec « La Tribune du Dimanche », il a abordé avec franchise et humour son approche artistique unique et ses projets futurs, notamment un projet audacieux lié à sa propre fin de vie.

L’art de l’excentricité assumée

Dans la lumière tamisée de l’entrevue, Philippe Katerine a discuté ouvertement de son image publique d’artiste excentrique, un label qu’il embrasse sans réserve.

« Si je n’ennuie pas les gens, c’est déjà pas mal, » a-t-il déclaré, valorisant son désir de présenter les choses sous un angle différent et décalé.

Cette acceptation de son côté fantasque et clownesque semble être le moteur de sa créativité sans borne.

Un documentaire posthume innovant

Katerine a révélé un projet pour le moins inhabituel : transformer ses obsèques en un documentaire. Intitulé Le film qui donne envie de mourir, ce projet se déroulera à Chantonnay, en Vendée, là où il a grandi.

L’idée d’un tel documentaire reflète son désir de continuer à surprendre et à innover, même dans la mort, avec une approche qui défie les conventions funéraires traditionnelles.

Une vision artistique de la mort

L’artiste ne s’arrête pas là dans ses provocations créatives. Il envisage de personnaliser son monument funéraire sous la forme d’un immense pied, symbolisant à la fois sa connexion à la terre et sa vulnérabilité.

Ce choix, expliqué avec un rire, souligne son approche non conventionnelle de la vie comme de la mort, choisissant des couleurs vives telles que le rose et le bleu pour son ultime repos, des teintes qui reflètent son esprit vibrant et audacieux.