« Il a choisi une autre route » : Booder se confie sur sa relation avec Cyril Hanouna et la fin de TPMP sur C8
Le 12 décembre 2024 marquait un tournant pour le paysage audiovisuel français, avec l’annonce par l’Arcom de la suppression des chaînes C8 et NRJ12 de la TNT effective à partir du 28 février à minuit.
Une décision qui attend encore le verdict final du Conseil d’État, imminent. Dans ce contexte chargé, Booder, comédien bien connu, s’est exprimé sur la situation dans une interview accordée à Puremédias, partageant ses pensées sur l’évolution de l’émission « Touche pas à mon poste » et la récente décision réglementaire.
Une Fin Annoncée pour « Touche pas à mon poste »
Dans son entretien, Booder, qui revient sur TF1 dans la série « Le Nounou », a également évoqué son passage dans « Touche pas à mon poste » (TPMP), animé par son ami Cyril Hanouna sur C8. « Le virage pris par l’émission est assez spécial. Les dynamiques qui poussent à la division et à la haine sont dangereuses. J’aimais l’émission pour son humour et ses blagues, mais les changements récents m’ont déçu, » a-t-il confié. Toutefois, il souligne que malgré leurs désaccords, Hanouna reste un ami cher.
Réaction à la Décision de l’Arcom
Interrogé sur l’exclusion de C8 de la TNT, Booder exprime un désaccord profond avec cette mesure. « Je ne peux pas me réjouir de voir des équipes entières potentiellement au chômage. Les téléspectateurs mécontents ont toujours la possibilité de changer de chaîne, » déclare-t-il, mettant en lumière la complexité de la situation et les répercussions humaines d’une telle décision. Il évoque les nombreux professionnels qu’il a rencontrés sur le plateau, de simples techniciens à des figures plus visibles, tous impactés par cette décision.
L’Attente du Conseil d’État
Alors que l’heure de la décision finale approche, tous les yeux sont tournés vers le Conseil d’État, dont le jugement pourrait inverser ou confirmer l’exclusion de ces chaînes. La situation reste tendue et incertaine, avec des implications significatives pour le paysage médiatique français et pour ceux qui y travaillent. Booder, comme beaucoup d’autres, attend ce verdict avec une inquiétude palpable, espérant une issue favorable pour ses collègues et amis dans l’industrie.