Symbole d’humanité et de bienveillance dans un univers judiciaire souvent perçu comme froid et sévère, le juge américain Frank Caprio s’est éteint à l’âge de 88 ans. Sa famille a annoncé sa disparition dans un message empreint d’émotion, saluant son courage face au cancer et son héritage d’une rare compassion.

Dans la nuit du 20 au 21 août, la famille de Frank Caprio a confirmé sur les réseaux sociaux sa disparition. Victime d’un cancer du pancréas contre lequel il luttait depuis plusieurs mois, le juge est mort paisiblement, entouré de ses proches, selon le communiqué publié sur son compte Instagram officiel.

Le “juge le plus gentil du monde”

Connu du grand public bien au-delà des États-Unis, Frank Caprio s’était forgé une réputation mondiale grâce à son empathie et sa manière singulière d’humaniser la justice. Ses audiences, souvent empreintes de compréhension et d’humour, ont cumulé des centaines de millions de vues sur TikTok et YouTube, où il était affectueusement surnommé “le plus gentil juge du monde”.

Un héritage marqué par la bonté

Dans leur hommage, ses proches rappellent qu’il restera dans les mémoires non seulement comme un magistrat respecté, mais aussi comme un mari, père, grand-père et arrière-grand-père dévoué. “Son héritage perdure à travers les innombrables actes de gentillesse qu’il a inspirés”, a écrit la famille Caprio, soulignant son humilité et sa foi profonde en l’humanité.

Un visage familier du petit écran

Les Américains avaient découvert Frank Caprio à travers l’émission Caught in Providence, diffusée dès 2000. Cette émission filmait de vraies audiences, souvent liées à des infractions mineures, et mettait en lumière la capacité du juge à conjuguer rigueur et clémence, transformant de simples procès en moments marquants d’humanité.

Un dernier message d’espoir

Jusqu’à ses derniers instants, Frank Caprio a tenu à communiquer avec ceux qui le suivaient. Quelques heures avant l’annonce de son décès, une photo le montrait souriant, pouce levé, remerciant ses admirateurs pour leur soutien et leurs prières. Un ultime signe de gratitude d’un homme dont la carrière et la vie entière ont été guidées par l’idée que la justice pouvait rimer avec bienveillance.