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«François Bayrou découvre aujourd’hui que l’Aide Médicale d’État est un problème», s’agace Robert Ménard

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À quelques jours du vote de confiance décisif, François Bayrou tente de convaincre un spectre politique divisé en multipliant les annonces. Sa dernière proposition, une réduction des soins couverts par l’Aide Médicale d’État, provoque déjà de vives réactions. Pour certains élus, il ne s’agit pas d’une réforme sincère mais d’une manœuvre politique de survie.

L’Aide Médicale d’État, qui permet aux personnes en situation irrégulière d’accéder aux soins, est devenue un sujet brûlant. François Bayrou propose désormais d’en limiter le périmètre, une mesure présentée comme un geste de fermeté destiné à rallier une partie de la droite à sa cause. Une annonce qui, à quelques jours du scrutin parlementaire, prend une tournure éminemment stratégique.

Robert Ménard fustige un « calcul politique »

Le maire de Béziers, Robert Ménard, ne cache pas son scepticisme. Pour lui, Bayrou ne découvre pas un problème de santé publique, mais cherche surtout à sauver sa majorité. « Il essaie de séduire un coup à gauche, un coup à droite. Mais on ne peut pas faire plaisir à tout le monde », assène-t-il, estimant que cette posture traduit avant tout une perte de repères de l’exécutif.

Une France qui penche à droite

Selon Robert Ménard, le contexte actuel exige clarté et fermeté. Il affirme que la France “n’a jamais été autant à droite” et que les responsables politiques devraient en prendre acte. À ses yeux, la tentative de François Bayrou de composer avec toutes les sensibilités illustre l’incapacité du gouvernement à assumer une ligne politique nette, affaiblissant ainsi sa crédibilité avant le vote de confiance.

Une confiance sous haute tension

Lundi prochain, le Premier ministre jouera son avenir et celui de son gouvernement. La question reste entière : ses annonces successives suffiront-elles à rallier une majorité introuvable ? Entre calculs politiques et fractures idéologiques, le vote de confiance pourrait bien sceller la suite de son mandat et redessiner les équilibres de l’Assemblée nationale.

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