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François Bayrou appelle « les boomers à être avec lui pour faire baisser la dette »

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En pleine polémique sur ses propos visant la génération des « boomers », François Bayrou a tenu à clarifier ses intentions. Invité de plusieurs chaînes d’information ce dimanche 31 août, le Premier ministre a expliqué qu’il ne souhaitait pas cibler une génération en particulier mais alerter sur le poids de la dette qui pèse sur les plus jeunes.

Lors de son passage sur TF1 quelques jours plus tôt, François Bayrou avait dénoncé « le confort des boomers » face au niveau d’endettement du pays, affirmant que « les premières victimes seront les plus jeunes », contraints de rembourser cette dette toute leur vie. Cette déclaration a rapidement déclenché des réactions indignées, accusant le chef du gouvernement d’opposer les générations.

Le rappel du contexte économique

Revenant sur ses propos, le Premier ministre a insisté sur la différence entre hier et aujourd’hui. « Quand nous avions 20 ans, la France avait zéro dette et une croissance magnifique », a-t-il rappelé. Pour lui, la comparaison met en évidence la situation actuelle : un pays lourdement endetté, où les marges de manœuvre pour mener de nouvelles politiques sont limitées.

Une génération fragilisée

François Bayrou affirme n’avoir jamais voulu stigmatiser les seniors mais sensibiliser à la précarité des jeunes générations. Il décrit une jeunesse qui « se sent sacrifiée », confrontée à des difficultés d’emploi, de logement et à un avenir assombri par la dette. Selon lui, la solidarité intergénérationnelle est indispensable pour inverser la tendance et redonner des perspectives aux plus jeunes.

Appel à un effort collectif

Dans ce contexte, Bayrou plaide pour que toutes les générations, y compris celles qui ont bénéficié d’une période de prospérité, s’engagent à réduire le fardeau de la dette. Pour le Premier ministre, ce n’est pas une question de division mais de responsabilité commune : « Quand un pays n’a pas de dette, il peut lancer des politiques. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. »

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