Elle pousse son fils de 3 ans sur la balançoire pendant 44 heures, l’issue est effroyable
Un drame glaçant a marqué les États-Unis il y a dix ans : la mort d’un petit garçon de trois ans retrouvé sans vie sur une balançoire, poussé pendant près de deux jours par sa mère atteinte de schizophrénie. L’affaire, survenue dans le Maryland, soulève encore aujourd’hui des questions sur la santé mentale et la responsabilité pénale.
Le 4 mai 2015, la police du comté de Charles est alertée par un passant inquiet : une jeune mère poussait son enfant inconscient sur une balançoire depuis des heures. À leur arrivée, les forces de l’ordre découvrent que le petit Ji’Aire Donnell Lee, trois ans, est déjà décédé. Sa mère, Romechia Simms, 24 ans, a été immédiatement interpellée.
Quarante-quatre heures d’errance tragique
L’enquête a révélé que la mère et son fils étaient arrivés au parc le 2 mai à 11h15. Dès lors, Romechia Simms a commencé à pousser son enfant sans interruption, sans réaliser que celui-ci avait succombé à une combinaison de déshydratation et d’hypothermie. Les températures étaient tombées jusqu’à -12 degrés durant la nuit. Pendant quarante-quatre heures, elle est restée dans ce geste mécanique, sans percevoir la tragédie.
La justice face à la maladie mentale
Inculpée pour homicide involontaire, maltraitance infantile au premier degré et négligence, Romechia Simms a finalement été déclarée pénalement irresponsable. Une expertise psychiatrique a établi que sa schizophrénie avait aboli son discernement, ce qui lui a évité la prison. La justice du Maryland a préféré ordonner une obligation de soins, plaçant la santé mentale au cœur du dossier judiciaire.
Une communauté en quête de sens
Ce drame a bouleversé l’opinion publique, mais aussi suscité un élan de solidarité. Vontasha Simms, une proche de la famille, a créé une association pour sensibiliser à la détresse des malades mentaux, soulignant que ces personnes manquent souvent de soutien. Dans un message poignant, elle a rappelé que la maladie mentale touche toutes les familles et que l’exclusion sociale aggrave la souffrance des patients comme de leurs proches.
L’appel à la bienveillance
À travers cette affaire, la famille et les proches de Ji’Aire ont voulu transformer l’horreur en message. “Chaque vie a un sens et un but… Ne méprisons pas les malades mentaux, car cela pourrait être l’un des nôtres”, a déclaré Vontasha Simms. Une manière de rappeler que derrière l’inimaginable se cache une réalité trop souvent ignorée : le besoin vital d’accompagnement pour les personnes atteintes de troubles psychiatriques graves.