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Disparition de Thierry Ardisson : Stéphane Guillon et Thomas Dutronc vent debout après un texte choquant

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À peine les larmes séchées, la polémique surgit : deux proches de Thierry Ardisson, récemment disparu, dénoncent le ton jugé indécent d’un article publié par Libération. Au nom de la décence, Stéphane Guillon et Thomas Dutronc s’élèvent contre ce qu’ils estiment être un manque flagrant de respect pour le défunt.

La mort de Thierry Ardisson, le 14 juillet 2025, a ému la France entière. L’« homme en noir », figure singulière et provocatrice du paysage audiovisuel français, a laissé un vide immense dans le monde des médias. Mais à peine 48 heures après l’annonce de sa disparition, un article paru dans la presse a semé la discorde. Deux proches de l’animateur, l’humoriste Stéphane Guillon et le chanteur Thomas Dutronc, ont dénoncé un texte qu’ils jugent profondément irrespectueux, notamment dans les colonnes du journal Libération.

Stéphane Guillon entre tristesse et indignation

S’il est vrai que les relations entre Guillon et Ardisson ont souvent été orageuses, elles n’en étaient pas moins marquées par dix années de collaboration intense. Sur les réseaux sociaux, l’humoriste a partagé un message mêlant émotion et amertume : « Ce ne fut pas un long fleuve tranquille. Mais 10 ans de collaboration, cela ne s’oublie pas. L’homme en noir tire sa révérence. Salut mon ami. Salut mon terrien. Tristesse. » Mais derrière ce message d’hommage, une colère sourde s’est rapidement exprimée. Guillon s’est insurgé contre le ton jugé moqueur voire cynique d’un article publié par Libération, qu’il considère comme une offense à la mémoire du défunt.

Un texte perçu comme un affront

Ce qui a particulièrement indigné Stéphane Guillon, c’est l’absence, selon lui, de mesure et de pudeur dans ce billet. Sur Instagram, il s’est montré particulièrement virulent, accusant la presse de sacrifier l’humanité au profit du sarcasme. Pour lui, la décence devrait primer dans les heures suivant une disparition, quel que soit le passé de la personnalité concernée. « Le respect ne s’improvise pas, il se manifeste dans les silences que l’on choisit », a-t-il déclaré dans un autre post partagé par de nombreux abonnés.

Thomas Dutronc, entre émotion et révolte

Thomas Dutronc, lui aussi très affecté par la disparition de Thierry Ardisson, n’a pas mâché ses mots. Fils de Françoise Hardy et ami proche de la famille Ardisson, il a choisi de s’exprimer lui aussi sur les réseaux sociaux, s’en prenant frontalement à la rédaction de Libération. Il y dénonce une « ringardise » de journalistes qui, selon lui, n’ont ni mémoire ni compassion. Dans un message au ton amer, il écrit : « Pas de cœur, pas le respect des morts. Pas et plus grand chose en définitive. »

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Un débat sur les limites de la liberté de ton

Cette affaire soulève une question plus large sur la place du ton critique dans les hommages posthumes. Si certains défendent le droit à une expression libre et non hypocrite même en période de deuil, d’autres rappellent qu’il existe un temps pour tout. Dans ce contexte précis, de nombreuses personnalités et anonymes ont pris le parti de Guillon et Dutronc, estimant qu’un minimum de retenue s’impose dans les heures suivant un décès. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer une presse de plus en plus encline à transgresser les codes de l’élégance, même face à la mort.

Une mémoire qui mérite la nuance

Thierry Ardisson n’était pas une figure consensuelle, et c’est précisément ce qui a forgé sa notoriété. Mais pour ses amis, il était aussi un homme profondément humain, capable de générosité et d’écoute, loin de l’image provocatrice qu’on lui collait parfois. Le moment du décès aurait pu être l’occasion de revenir sur ce parcours sans renier les zones d’ombre, mais avec respect. Or, selon Guillon et Dutronc, ce n’est pas ce qui a été fait.

Le public en soutien aux proches du défunt

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont rejoint le mouvement de protestation initié par les deux artistes. Des messages de soutien et de solidarité se sont multipliés, demandant aux journalistes de faire preuve d’un peu plus de cœur dans le traitement de la mort. Pour eux, la vérité ne perd rien à être dite avec douceur. Et s’il y a un moment où la dignité doit primer sur la satire, c’est bien celui du dernier adieu.

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