Malgré des manœuvres intensives de réanimation, l’état du patient s’est rapidement dégradé, jusqu’à entraîner deux arrêts cardiaques consécutifs. Après plusieurs tentatives infructueuses, les secours ont dû se résoudre à un constat terrible : l’homme a été déclaré cliniquement mort. L’hélicoptère a été désengagé et un véhicule funéraire a été contacté.
Le retour à la vie, inattendu et bouleversant

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C’est à l’intérieur même de l’ambulance, en attendant son transfert vers une chambre funéraire, que le cours de l’histoire a basculé. À la stupeur générale, le septuagénaire a soudainement rouvert les yeux, bougé, puis s’est redressé partiellement en murmurant quelques mots.
« Il a demandé à voir ses filles », ont rapporté des secouristes encore sous le choc. Le personnel médical, d’abord incrédule, a immédiatement repris en charge le patient qui venait de revenir à la vie alors que tous les signes vitaux semblaient éteints un peu plus tôt.
Il a été transporté en urgence vers un hôpital de la région, où il a été admis en soins intensifs. À l’heure actuelle, selon les dernières informations disponibles, son état est jugé stable, bien que sous surveillance constante.
Le syndrome de Lazzaro, une énigme médicale

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Ce phénomène spectaculaire porte un nom en médecine : le syndrome de Lazzaro, en référence à la figure biblique ramenée à la vie. Il s’agit d’un cas de reprise spontanée de l’activité cardiaque, intervenant après l’arrêt des manœuvres de réanimation, et donc, après un constat officiel de décès clinique.
Connu depuis les années 1980, ce syndrome est extrêmement rare, mais bien documenté dans la littérature scientifique. Selon les médecins italiens interrogés après les faits, plusieurs hypothèses sont évoquées pour expliquer ce type de « résurrection » apparente : un relâchement progressif de la pression intrathoracique pouvant relancer la circulation, un effet retardé de médicaments administrés en urgence – notamment l’adrénaline – ou encore des anomalies électrolytiques influant sur l’activité cardiaque.
Une leçon d’humilité pour la science
Cet épisode inattendu met en lumière la complexité du corps humain et les limites encore floues entre la vie et la mort. Il rappelle aux professionnels de santé que, dans de rares circonstances, le cœur peut repartir de lui-même, même après l’arrêt des soins.
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Des voix médicales s’élèvent régulièrement pour recommander une observation prolongée après l’arrêt de la réanimation, précisément à cause de cas comme celui survenu à Tarquinia. Cette vigilance pourrait éviter des erreurs de diagnostic irréversibles et offrir, dans certains cas extrêmes, une deuxième chance à des patients que l’on croyait perdus.