La découverte de quatre corps dans la Seine, à Choisy-le-Roi, le 13 août dernier, a bouleversé l’opinion publique. Depuis, l’enquête s’accélère. Deux hommes ont été interpellés et placés en garde à vue, dont un jeune sans-abri de 24 ans, désormais soupçonné d’être impliqué dans les quatre meurtres.

Mercredi 20 août, les enquêteurs de la Brigade criminelle de Paris ont interpellé un homme de 24 ans, sans domicile fixe. Arrivé en France il y a trois ans et en situation irrégulière, il vivait dans un squat installé en bord de Seine, selon les premiers éléments de l’enquête. Placé en garde à vue, il a déjà été entendu à plusieurs reprises, en présence d’un interprète et de son avocat.

Une enquête rassemblée pour “meurtres en concours”

Au départ, quatre procédures distinctes avaient été ouvertes : deux pour “recherche des causes de la mort”, deux pour “homicide volontaire”. Le parquet de Créteil a finalement décidé de regrouper l’ensemble en une seule enquête pour “meurtres en concours”, après que les autopsies ont révélé des traces de violences sur au moins deux des cadavres repêchés.

Les circonstances de la découverte

Le 13 août, la Brigade fluviale avait repêché successivement quatre corps masculins, retrouvés à quelques dizaines de mètres les uns des autres, dans un état de dégradation avancée. L’autopsie du corps le moins détérioré a mis en évidence des lésions compatibles avec un acte criminel, confirmant la piste d’un quadruple homicide.

Un deuxième suspect interpellé

Jeudi 21 août, un second homme a été placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire, dont les contours restent encore flous. Pour l’heure, deux des victimes ont pu être identifiées, mais les enquêteurs cherchent toujours à comprendre le lien éventuel entre elles et leurs meurtriers présumés.

Une affaire criminelle aux contours inquiétants

Les investigations se poursuivent à un rythme soutenu. La question centrale reste de déterminer si les quatre meurtres sont liés par un même mobile et dans quelles circonstances ils ont été commis. Les gardes à vue, prolongées, devraient permettre aux enquêteurs de préciser le rôle de chacun des suspects dans ce qui pourrait être l’un des faits divers les plus marquants de l’été.