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Contamination au cadmium : gare à l’abus de chocolat, avertit l’UFC-Que Choisir

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Le chocolat, plaisir gourmand universel, n’est pas sans risque pour la santé. Une enquête d’UFC-Que Choisir révèle que plusieurs produits cacaotés, bien que respectant la réglementation, contribuent de façon significative à l’exposition au cadmium, un métal lourd dangereux, notamment pour les enfants. L’association appelle à une consommation modérée.

L’UFC-Que Choisir a publié, le 21 août, une alerte concernant la présence de cadmium dans les produits chocolatés. Ce métal lourd, reconnu pour ses effets nocifs sur l’organisme, s’accumule au fil du temps et peut favoriser des maladies cardiovasculaires ou certains cancers. Bien que les teneurs respectent les seuils légaux, l’association estime que leur cumul peut rapidement poser problème.

Les enfants particulièrement exposés

L’enquête est particulièrement préoccupante pour les jeunes consommateurs. Un enfant de 10 ans qui mange dans la même journée deux biscuits fourrés Bjorg, un bol de Chocapic et une tasse de chocolat chaud Poulain atteint déjà près de la moitié de la dose maximale tolérable, selon les calculs de l’association. Cette valeur toxicologique de référence a été fixée à 0,35 microgramme de cadmium par kilo de poids corporel et par jour par l’Anses.

Des chiffres qui interpellent

Les analyses montrent qu’une portion de 50 g de biscuits Bjorg au chocolat noir couvre 20 % de cette dose chez l’enfant (contre 8 % chez l’adulte). Un bol de Chocapic représente 11 % de la valeur pour l’enfant et 5 % pour l’adulte, tandis qu’une simple tasse de chocolat Poulain atteint déjà 17 % chez l’enfant. Des proportions qui inquiètent, car le risque d’excéder les seuils journaliers devient réel en cas de consommation répétée.

Des industriels contraints de réagir

Face à ces révélations, les marques concernées ont apporté des précisions. Bjorg et Carambar&Co (propriétaire de Poulain) ont confirmé les teneurs mesurées, tandis que Nestlé a expliqué que le cadmium peut être naturellement présent dans certaines matières premières, sans ajout volontaire. Ces déclarations ne suffisent pas à apaiser les inquiétudes des associations de consommateurs.

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Le cas du chocolat bio

Fait surprenant : le chocolat bio serait encore plus riche en cadmium. Ce surdosage s’explique par la provenance de certaines fèves d’Amérique latine, où le métal est naturellement présent dans les sols. UFC-Que Choisir recommande donc de privilégier les tablettes bio issues d’autres régions de production, moins contaminées.

Vers de nouvelles recommandations sanitaires

Ce signalement s’inscrit dans un contexte plus large : en juin dernier, des médecins avaient déjà alerté sur la contamination des Français au cadmium via l’alimentation, notamment les céréales, le pain et les pommes de terre. L’Anses a confirmé travailler sur une évaluation nationale de l’exposition au cadmium, dont les résultats devraient être publiés d’ici la fin de l’année, afin de proposer des mesures concrètes pour réduire l’imprégnation de la population.

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