Christophe Dechavanne fait face à une récente condamnation qui met en lumière les défis juridiques et personnels auxquels il est confronté.

Le tribunal correctionnel de Moulins l’a reconnu coupable de conduite sous influence de stupéfiants, une situation qui révèle des aspects inattendus de sa vie privée et de ses interactions.

Un verdict sans l’accusé

Le célèbre animateur Christophe Dechavanne n’était pas présent lors du verdict du tribunal correctionnel de Moulins, où il a été jugé le jeudi 20 février. Le tribunal l’a déclaré coupable de conduite sous l’emprise de stupéfiants, en récidive. En son absence, il a été condamné à une amende de 1.200 euros et à l’annulation de son permis de conduire, avec interdiction de le repasser pour six mois. Sa voiture a également été confisquée. Face à cette décision, l’animateur a immédiatement fait appel, une démarche confirmée par son avocat, Me Dylan Slama.

Une défense inhabituelle

Au cours du procès, une histoire inhabituelle a été révélée. Dechavanne a été contrôlé positif à la cocaïne suite à un excès de vitesse le 17 août 2024. Sa défense était pour le moins originale : il prétendait avoir été contaminé par la cocaïne après une relation intime avec une femme, deux jours avant son contrôle. L’animateur décrivait cette femme comme agitée, fréquentant régulièrement les toilettes, ce qui l’a poussé à suspecter qu’elle consommait de la drogue.

Arguments et contre-arguments

L’affaire prend une tournure complexe avec les détails du test de dépistage. Dechavanne se défend en affirmant une « consommation passive » de drogues. Son avocat a plaidé pour l’invalidation du test salivaire, soulignant l’absence de précisions sur le seuil de cocaïne détecté et les détails du kit de dépistage utilisé, qui n’auraient pas été mentionnés dans le procès-verbal. Malgré ces arguments, la justice n’a pas été totalement convaincue et a maintenu sa condamnation.