“C’est fini“ : Alexandre Brasseur quitte Demain nous appartient et annonce son arrivée dans une nouvelle série dès le mois prochain…
Dans un entretien exclusif avec Point de Vue, Alexandre Brasseur, étoile de la série « Demain nous appartient » sur TF1 et figure emblématique du théâtre français, ouvre son cœur sur les défis uniques imposés par son illustre héritage familial.
Artiste fils d’artistes, il partage ses réflexions sur la pression et la légitimité dans le milieu du spectacle. Alexandre Brasseur, descendu d’une lignée d’artistes renommés, occupe aujourd’hui les devants de la scène, tant au théâtre avec « Un grand cri d’amour » qu’à la télévision dans « Demain nous appartient ». L’acteur se livre sur la lourdeur de porter un nom aussi célèbre, marqué par les succès de son père, Claude Brasseur, et de ses grands-parents, Pierre Brasseur et Odette Joyeux. « Porter ce nom est une lutte constante. L’étiquette de ‘fils de’ m’a toujours déplu, je me vois plutôt comme un enfant de la roulotte, » confie-t-il avec émotion. Il exprime un désir profond de se forger sa propre voie, libéré du poids de ses prédécesseurs.
Un combat pour la légitimité personnelle
« Chacun de nous, à un moment de sa vie, doit affronter la question de sa place dans le monde, » explique Alexandre. Pour lui, cette interrogation est intensifiée par son héritage. Cependant, il refuse de se laisser paralyser par cette réflexion, préférant se concentrer sur son travail acharné qui lui permet de s’émanciper de ces attentes. « Mon père m’a appris l’importance de la rigueur. C’est grâce à cela que je dirige aujourd’hui ma propre carrière, » ajoute-t-il, soulignant sa détermination à être maître de son destin artistique.
Un regard sur la nouvelle génération
En ce qui concerne ses enfants, Louis et Jeanne, Alexandre Brasseur se montre un père fier et supportif de leurs choix de carrières distincts du monde du spectacle. « Louis a choisi la restauration à l’étranger tandis que Jeanne, diplômée de l’université Concordia, se passionne pour la photographie et les lettres, » explique-t-il. Loin de regretter l’absence d’une continuité artistique directe, il valorise le bonheur et l’indépendance de ses enfants, déclarant que les titres et les attentes de « dynastie » sont éphémères et peu importants face au bien-être de sa progéniture.