“Ce n’est pas vrai Monsieur !” : Jordan Bardella reprend Gilles Bouleau en direct
Jordan Bardella, eurodéputé et président du Rassemblement national, était l’invité de Gilles Bouleau au journal de 20H sur TF1 le mardi 5 décembre.
Lors de cet entretien, il a vigoureusement défendu sa position concernant la lutte contre l’islam radical, en réponse aux récents événements tragiques à Paris.
Débat sur la rétention de sûreté post-peine
Dans le sillage de l’attaque au couteau du 2 décembre à Paris, Bardella a mis en avant sa proposition de rétention de sûreté systématique pour les individus condamnés pour terrorisme ou projets d’attentats, une fois leur peine accomplie.
Il explique que cette mesure permettrait de re-examiner la situation de ces individus et de maintenir sous contrôle ceux qui représentent encore un danger.
« Si vous représentez encore un danger pour la sécurité nationale et que vous avez encore un lien avec la mouvance islamiste, vous restez sous le contrôle d’une mesure privative de liberté, » a-t-il précisé.
Controverse et clarification constitutionnelle
Face aux questions de Gilles Bouleau sur la faisabilité de cette mesure, compte tenu des précédentes décisions du Conseil constitutionnel, Bardella a corrigé le journaliste, affirmant que le Conseil avait validé le principe en 2008 et que l’échec de 2020 était dû à un problème de rédaction plutôt qu’à une opposition sur le fond.
Critique de la réponse gouvernementale aux attaques terroristes
Bardella a également critiqué la manière dont le gouvernement actuel traite la menace de l’islam radical, en mettant en avant les troubles psychiatriques des agresseurs plutôt que leur idéologie.
« Lorsqu’il y a un attentat qui frappe Paris, on préfère voir la situation psychiatrique instable, plutôt que de voir l’éléphant au milieu du salon que représente l’idéologie islamiste, » a-t-il déclaré, soulignant une réticence du gouvernement à reconnaître et à combattre frontalement l’idéologie derrière ces attaques.
Conclusion de Bardella sur la nécessité d’une guerre idéologique
En conclusion, l’eurodéputé a exprimé un sentiment d’inaction et de défaite dans la lutte contre l’islamisme, un point de vue partagé par de nombreux Français selon lui.
« La guerre contre l’idéologie islamiste est une guerre qui n’est pas menée et chaque attentat est une bataille qui est perdue, » a-t-il affirmé, appelant à une action plus résolue contre ce fléau.
