Caroline Vigneaux : l’humoriste transférée en urgence à l’hôpital après le décès d’un proche
En 2024, après une interruption de cinq ans, Caroline Vigneaux reprend la route pour présenter son nouveau spectacle « In Vigneaux veritas » à travers la France. Connue pour son humour incisif et son passé d’avocate, elle aborde des sujets aussi divers que la culture woke, l’intelligence artificielle, et les problématiques de genre, tout en intégrant des réflexions personnelles poignantes sur les tragédies qu’elle a vécues, incluant deux agressions sexuelles et un viol.
Drame familial et répercussions
L’humoriste partage un aspect particulièrement intime de sa vie avec le public : le décès de son père en 2019, un événement qui l’a profondément marquée au point d’affecter sa santé physique. « La mort de papa était tellement difficile pour moi que mon corps a très mal réagi. J’ai même été hospitalisée. Ça a été très violent, » confie-t-elle lors d’une interview avec Télé-Loisirs.
Les phases du deuil
Vigneaux détaille les différentes étapes du deuil par lesquelles elle est passée : sidération, déracinement corporel, et colère. Elle exprime son trouble face à l’ordre naturel des choses, trouvant illogique et anormal que son père soit décédé avant son grand-père. « Je ne comprenais pas pourquoi mon père et pas d’autres. Même dans ma famille, ce qui était assez affreux, » dit-elle, illustrant la complexité de ses émotions.
Guérison et dialogue continu
Pour surmonter son deuil, Vigneaux s’est rattachée à l’idée d’omniprésence de son père, un concept qu’elle explore dans son spectacle. Elle parle à son père tous les jours, imaginant sa fierté devant ses succès récents, comme son rôle de maîtresse de cérémonie aux Molières. « Je parle à papa tous les jours, et ça me fait du bien, » partage-t-elle, soulignant que cette communication continue lui apporte du réconfort.
Partage de l’expérience
En discutant ouvertement de ses expériences, Vigneaux souhaite non seulement guérir mais aussi aider d’autres personnes traversant des épreuves similaires. « J’en parle parce que je pense que si je suis passée par toutes ces phases, je ne suis pas la seule. Il n’y a pas une personne décédée qui serait heureuse de savoir ses enfants malheureux, » explique-t-elle, affirmant sa volonté de montrer qu’il est possible de trouver des moments de légèreté même dans le deuil le plus sombre.
