« Ca ne me dérange pas du tout » : Alice Belaïdi prête à « donner 50% de son salaire » aux migrants
Alice Belaïdi a choisi la franchise. Invitée du podcast Pause animé par Alexandre Mars, l’actrice de 38 ans a livré une réflexion sans détour sur la notoriété, l’argent et surtout sur la solidarité envers les migrants. Ses propos ont rapidement enflammé les réseaux sociaux, partagés entre admiration et vives critiques.
Connue pour ses rôles dans Un p’tit truc en plus ou Les Kaïra, Alice Belaïdi a abordé la question des inégalités et du rôle des impôts dans le financement des politiques sociales. « Moi, ça ne me dérange pas du tout de donner 50 % de mon gros salaire à l’État pour qu’on aide ces gens-là, qu’on tende la main à ces mecs qui traversent la Méditerranée avec leurs gosses parce qu’ils crèvent chez eux », a-t-elle affirmé, en référence aux migrants cherchant refuge en Europe.
Un plaidoyer pour l’accueil des réfugiés
L’actrice s’est également adressée à ceux qui redoutent l’arrivée de migrants en France. « Rien que ça, de me dire : ‘Ils vont me voler mon pain, ils vont me voler ma terre…’ Je n’arrive pas à comprendre. Qu’est-ce que vous n’avez pas dans le cœur pour ne pas avoir envie d’aider l’opprimé ? » Un message empreint d’émotion, qui fait écho à ses convictions personnelles et à sa conception de la solidarité.
Des réactions contrastées sur les réseaux sociaux
Ces déclarations ont suscité une avalanche de réactions, en particulier sur X (ex-Twitter). Certains internautes saluent le courage de l’actrice, qu’ils jugent rare dans un milieu où la prudence médiatique domine. D’autres, en revanche, dénoncent une prise de parole qu’ils considèrent comme « déconnectée » de la réalité économique vécue par de nombreux Français.
Une actrice engagée au-delà de ses rôles
Avec cette sortie médiatique, Alice Belaïdi confirme son goût pour les prises de position tranchées. Loin de se limiter à son image d’actrice comique, elle choisit d’aborder des sujets de société sensibles, quitte à s’exposer à la polémique. Un positionnement qui alimente un débat plus large sur la place des personnalités publiques dans les discussions politiques et sociales.